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Top 2021 : La Sélection de Flad

Au moment de rédiger ce résumé de 2021, un constat s’impose à moi : cette année ressemble un peu trop à la précédente. Crise sanitaire mondiale, gouffres temporels lors desquels j’ai l’impression que peu de jeux méritent un soupçon d’intérêt et durant lesquels mon temps de jeu lui-même frôle le néant abyssal. Toutefois, ce millésime m’aura donné quelques frissons (bons comme mauvais) au niveau culturel. Parfois de simples confirmations, parfois de belles découvertes. Mais trêve de blabla et passons de suite au désormais traditionnel Dystop 3.

Dans la tête de Sherlock Holmes

À tout seigneur, tout honneur, mon unique Dystoseal of Quality des douze mois écoulés. Un diptyque qui nous place au cœur des déductions du célèbre occupant du 221B Baker Street. Un style graphique et des couleurs qui m’ont plu.

Un scénario qui rend un bel hommage à Arthur Conan Doyle. Des astuces pour sortir de la lecture « classique » et donner un peu d’interactivité. Tous ces éléments mis bout à bout en font une lecture qui vaut le détour.

Cyberpunk 2077

Sorti en fin d’année dernière, honoré lui aussi du Dystoseal par SA_Avenger dans son test (sur PC). J’ai découvert l’ambiance et l’univers du jeu sur console nouvelle génération. C’est un des rares jeux qui auront marqué mon année 2021.

Tellement happé que j’ai tenté toutes les fins possibles et que j’attends impatiemment le patch d’amélioration pour revivre l’aventure et découvrir les améliorations apportées au fil de l’année.

If on a winter’s night, four travellers

Alors lui, il m’a cueilli par surprise et j’en ai encore des frissons quand j’y repense. C’est du pixel art, mais pour une fois le « art » de la dénomination n‘est pas mensonger, loin de là. Entre walking sim et point n’ click, il raconte plusieurs histoires qui vous prennent aux tripes malgré la brièveté de l’aventure.

L’ambiance est réussie tant sur le plan sonore que sur le plan visuel. Il mériterait d’autant plus le Dystoseal qu’il a été développé par deux personnes seulement et qu’il est encore disponible gratuitement. Mais par pitié, prenez la version payante. Il le mérite tellement !

Dans le registre de la claque, j’ai enchaîné les 2 opus de The Last Of Us (PS4/5). Je ne les ai pas mis en top 3 car plus anciens (surtout le 1er volet). Mais c’est une bien jolie mandale dans les dents. Je ne saurais dissocier les deux tant ils forment un tout (le tout-en-un et l’un-en-tout !). L’ensemble m’a tenu en haleine tout du long en étant à la fois émouvant et éprouvant, une de mes plus belles expériences vidéo-ludique, à n’en pas douter. Dans un registre totalement différent (et bien plus léger), Picross S Megadrive (Switch) aura mis le feu à mon cerveau et à ma nostalgie, ayant été un Sega-maniaque de la première heure (Master System+ , avant de virer chez l’ennemi avec la Super Nes).

Au niveau des autres média culturels peu de choses à noter. Sur le plan de la lecture, j’ai replongé dans l’univers de Stephen King en attaquant (enfin !) Ça. Après voir vu un nombre incalculable de fois le téléfilm puis, plus récemment, le film en deux parties, il était temps d’affronter l’œuvre originale et originelle. J’ai également dévoré le deuxième tome d’Il faut flinguer Ramirez et attends le troisième avec impatience.

Au niveau des écrans, on commencera par le grand écran et l’adaptation de Dune par Denis Villeneuve. Une jolie fresque, des moments contemplatifs alternent avec le déroulé de l’histoire et on ne voit pas passer les (presque) 3h de film. Tandis que sur le petit écran, je relèverai ma série du moment : Dopesick (Disney+). Celle-ci traite du scandale sanitaire de l’Oxycontin et plus généralement des opioïdes aux Etats-Unis. Ou comment des millions de personnes sont devenues dépendantes suite à la prescription d’antidouleurs.

Enfin, mon regard se tourne sur 2022. De cette nouvelle année, je n’attends (pour le moment) que deux jeux vidéo. Le prochain Final Fantasy, pour voir si je peux de nouveau aimer cette franchise (le dernier épisode m’ayant plu étant le IX). Et Terra Nil, dont j’ai poncé la démo et sur laquelle je reviens encore tant l’idée de terraformer puis dépolluer me séduit (et ce bruit d’orage quand il se déclenche !).

Eiffel-AD

CM 24h/24, rédacteur fût un temps.