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Top 2020 : la sélection de Flad

Au-delà de l’aspect sanitaire, 2020 restera une année particulière pour moi. Après un premier semestre où j’arrivais à produire une dizaine d’articles, la rentrée scolaire porta un coup à mon implication. Une faille temporelle de presque cinq mois durant lesquels il ne se sera pas passé, personnellement, grand-chose au niveau vidéo-ludique. Cette pause a pour effet collatéral de bousculer mon top 3 avec un seul jeu vidéo cette année.

L'appel de CthuluL’Appel de Cthulhu : Mon premier « Dystoseal of quality ». Largement mérité. Alors oui, il faut aimer Lovecraft et vouloir lire, relire et relire encore « L’Appel de Cthulhu ». Mais ici, le texte est réellement sublimé par les illustrations de Baranger.

Au point que, un an après, je m’extasie encore devant cette couverture incroyable et les tracés des différentes pages. Je ne peux plus imaginer un autre Cthulhu que celui-là. Il a marqué mon imaginaire au même titre que Lovecraft a marqué le collégien que j’étais à la découverte de son œuvre.

Paper MarioPaper Mario : Origami King : Mon jeu de cet été, qu’il a parfaitement accompagné. Un rythme adapté aux sessions de vacances. Une histoire « à la Mario », légère mais prenante.

Un peu comme ces gâteaux apéritifs que l’on grignote par petites poignées, mais dont on n’arrive pas à s’arrêter avant la fin du paquet. Très coloré, sans réelle difficulté, un jeu reposant et en même temps une bouffée d’air pur au milieu d’une année anxiogène.

Way of the SamuraiWay of the Samurai : Rétrospectivement, soit je n’écrit pas assez, soit je suis atteint de « machiavélite aigue ». Je n’aurai délivré que 2 « Dystoseal of quality » cette année. Le premier étant déjà cité au début de ce top, il me fallait parler du second. Et il est tout autant mérité. Un premier projet de jeu. Un premier financement participatif. Une incroyable réussite dans les deux cas. 

Ici, on fait parler les katanas (ou autres armes à disposition) dans un jeu jouable en solo (son mode initialement prévu) ou bien à 2. Un combat dans le japon médiéval, superbement illustré (les cartes sont vraiment très belles) et qui maltraite bien vos méninges, un cocktail parfait. Il a même reçu une extension en cette fin d’année.

Pour clore ce top et pour déborder un peu du sacro-saint « top 3 », cette année m’aura apporté d’autres satisfactions avec 7-souls, jeu de société dont vous pouvez retrouver mon article en cliquant sur le nom du jeu. Niveau lecture, ma pile de la honte ne diminue pas au pied du lit. J’ai toutefois pu lire (enfin !)  » Le Neuromancien « de Gibson. Ce livre est unanimement reconnu comme le père fondateur du genre « Cyberpunk » et est toujours aussi efficace malgré ces 34 ans ! Une réelle satisfaction. Dans un genre différent, j’ai également pu lire « Chants du cauchemar et de la nuit » de Thomas Ligotti. Un gros coup de cœur qui n’a finalement rien de surprenant puisque, dans les inspirations de Ligotti, on retrouve un certain H.P. Lovecraft (Cthulhu ça vous parle ? Il est possible que j’en aie déjà parlé.).

Au niveau séries TV, peu de choses à relever. La saison 2 de « Umbrella Academy » que j’attendais et qui a parfaitement répondu à mes attentes. Et en « surprise » de l’année, « The Queen’s Gambit », qui retrace la vie d’une surdouée des échecs. Série tirée d’un livre dont le personnage s’inspire plus ou moins librement de Bobby Fischer (qui a réellement existé lui donc). Cette rencontre a été aussi inattendue qu’efficace et la série m’a permis de découvrir une actrice (Anya Taylor-Joy) qui tient magnifiquement son rôle dans des décors d’époque très bien reconstruits. L’ambiance est très bien restituée et les parties d’échecs sont prenantes.

Un retour sur le jeu vidéo quand même, c’est ma passion première après tout. Je relèverai quelques jeux supplémentaires. Yakuza 0, qui aura été le premier de la série auquel j’ai joué. Je ne l’ai toujours pas terminé, mais ce jeu est un gouffre à temps tant il propose de contenu annexe à une trame principale déjà très dense et scénarisée (beaucoup de « cut-scenes » qui parfois durent un peu trop à mon goût). Une sortie de fin d’année qui mérite également un coup d’œil, c’est Call of the Sea. Ce jeu d’énigmes possède un scénario avec une filiation évidente à l’œuvre de Lovecraft (je vous ai déjà parlé de Cthulhu ?). Le jeu est beau et il est le premier du studio en charge de son développement. Un très joli coup d’essai.

Enfin, quittons 2020 et regardons vers l’horizon 2021. Et pour ça, un jeu s’impose. Cyberpunk 2077. Certes, celui-ci vient de sortir (le 10 décembre 2020), mais dans un état tel que beaucoup de monde (dont moi) s’accorde à dire qu’il sera véritablement la grosse baffe vidéo-ludique promise courant 2021, le temps de débugger le jeu afin qu’il soit enfin « propre » (ou le plus propre possible).

Eiffel-AD

CM 24h/24, rédacteur fût un temps.