DystosealJeux vidéoJouer

The Rise of the Golden Idol

Les petits génies de chez Color Gray Games ont encore frappé et sont de retour avec The Rise of the Golden Idol, la suite de l’excellentissime The Case of the Golden Idol. Au cas où ça vous aurait échappé la première fois, j’avais adoré le premier jeu (et ses deux DLC) et j’étais donc extrêmement excitée de pouvoir jouer à cette suite.

Les faits se déroulent 200 ans après ceux du premier opus et The Rise of the Golden Idol nous plonge au cœur années 70. Une nouvelle fournée de morts mystérieuses est présentée aux détectives que nous sommes, qui, vous l’aurez certainement deviné, sont toutes liées de près ou de loin au mystérieux artéfact qui donne son nom à la série.

On remarque tout de suite que le style graphique a changé, mais rassurez-vous, les mécaniques du jeu restent les mêmes. Je résume pour ceux qui n’avaient pas suivi, mais le principe est simple. Vous êtes présentés avec une scène de crime où généralement, des faits atroces viennent de se dérouler. Examinez-la à votre guise, cliquant ci et là sur des indices et autres points d’intérêt. Ce faisant, vous débloquerez toute une liste de mots-clés relatifs à vos découvertes. Ils vont ensuite vous servir à remplir des textes à trous afin de reconstituer les faits, les identités des personnes présentes sur les lieux et j’en passe.

Tout comme dans le premier opus, si certaines déductions sont assez triviales, d’autres feront chauffer vos cellules grises. La courbe de difficulté est assez variable et parfois un peu inégale, mais on s’y adapte aisément. Le jeu intègre par ailleurs un système d’indices assez bien fichu. Si jamais vous vous retrouvez bloqués, ce système vous oriente peu à peu sur la bonne voie sans immédiatement vous donner la réponse.

Le seul reproche que je pourrais bien faire au jeu est la praticité de son interface. Même si l’on sent bien que les développeurs ont travaillé sur le fait de rendre l’expérience du joueur plus fluide, notamment dans la collecte des mots-clés, il n’en reste pas moins que selon les scènes, on peut vite se retrouver avec de nombreuses fenêtres de textes qui s’empilent, et qu’il vous faudra souvent réorganiser, rendant la lisibilité assez chaotique.

Ce n’est vraiment qu’un détail mineur comparé au pic de dopamine produit dans votre cerveau lorsque vous parvenez à faire un sans-faute et résoudre un cas. Comme pour son prédécesseur, la résolution de chaque scène dans The Rise of the Golden Idol m’apporte une immense satisfaction qui me fait balayer ses petits défauts du revers de la main.

L’aventure, composée de 20 cas, divisés dans 5 dossiers eux-mêmes enfin regroupés dans une seule et même histoire qui s’assemble peu à peu, vous en donne pour votre argent. Il m’a fallu environ une douzaine d’heures pour finir The Rise of the Golden Idol en prenant mon temps (et avec l’expérience des précédentes aventures).

Le studio a d’ores et déjà annoncé quatre DLCs annoncés pour le courant 2025 et déjà disponibles sous forme d’un « detective pass« . Pour rappel, le premier opus avait bénéficié de deux DLC dont j’avais trouvé le contenu tout à fait honnête pour le prix demandé, mais j’ai toujours tendance à déconseiller les pré-commandes, donc ne prenez pas ça comme une incitation à l’achat anticipé.

Au final donc, j’ai adoré ce second volet de la saga. Avec The Rise of the Golden Idol, Color Gray Games confirme sa place dans le haut du panier des jeux de déduction. Ceux qui ont aimé The Curse of the Golden Idol aimeront très probablement cette suite.

Pour ceux qui n’y ont jamais joué, je recommanderais plutôt de commencer par le premier volet plutôt que par cette suite, même si ce n’est pas obligatoire pour apprécier le jeu. À noter que si vous disposez d’un abonnement Netflix, les deux jeux y sont disponibles dans leur version mobile.

Site officiel

Développeur : Color Gray Games

Éditeur : Playstack

Plateforme : Steam, Switch, Xbox, Netflix

Date de parution : 12 Novembre 2024

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

EvilBlackSheep

Experte en procrastination.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *