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The Case of the Golden Idol

The Case of the Golden Idol est un jeu d’enquête qui pourrait être qualifié d’Obra Dinn-like. Oui c’est un genre. Il vous demandera de résoudre une série de morts suspectes s’étalant sur plusieurs décennies et de résoudre le mystère derrière elles.

Visuellement, le jeu n’est pas forcément ma tasse de thé, mais colle bien à l’ambiance. Même si comme moi le style graphique ne vous attire pas trop, voire même vous révulse (Harvester, je t’ai vu partir en courant… reviens ici !), ne rejetez pas forcément le jeu. Les mécaniques de jeu et l’histoire valent la peine que vos yeux souffrent un peu.

Le jeu vous met dans la peau d’un détective du 18ème siècle qui se trouve confronté à une série de meurtres plus ou moins violents, mais tous très suspects. Le jeu est divisé en 11 chapitres. Chacun de ces crimes constitue sa propre enquête mais s’inscrit dans un plus grand plan d’un mystère commun. Je ne veux pas vous en dire trop au risque de gâcher la découverte et l’histoire.

Comme je ne veux pas vous parler de l’histoire, je vais vous parler du gameplay. Si je l’ai qualifié dans l’intro d’Obra Dinn-like, c’est que l’appeler Point & Click serait à la fois trop restrictif et trop généraliste. The Case of the Golden Idol est vraiment un jeu d’enquête au sens pur du terme. Chaque chapitre tourne donc autour d’un crime et l’interface est divisée en deux parties.

D’une part les scènes de crime au sens large du terme. Vous pouvez les explorer à votre guise, examiner les indices et interroger les personnes présentes pour connaître leurs versions des faits. D’autre part, ce que je décrirais comme l’intérieur de votre carnet de notes. Il se divise en plusieurs sous sections qui se révèlent au fur et à mesure de votre progrès dans la partie exploration. Chacune de ces sections est son propre puzzle/mystère qu’il vous faudra compléter à l’aide de mots clés, eux aussi débloqués par vos actions dans l’autre partie.

interface exploration

Vous pouvez basculer à loisir entre ces deux parties et compléter vos notes quand bon vous semble. La résolution de chaque cas dépend de votre habilité à compléter ces notes et ainsi résoudre le crime. En général, une des sous sections contient les faits du crime en lui-même et les autres, facultatives, vous aident à résoudre le cas principal. Dans le cas où vous vous retrouveriez bloqués sur un cas, le jeu dispose aussi d’un système d’indices pour vous guider vers la vérité.

Au final, The Case of the Golden Idol sait trouver la juste balance de difficulté pour n’être ni trop simple ni complètement impossible à résoudre par vous-même. Il m’a fallu cinq heures pour finir le jeu, ce qui est assez court, certes, mais raisonnable avant qu’un jeu de ce genre ne devienne répétitif. J’ai aussi trouvé la construction de la narration assez bien conçue et j’ai aimé que le mystère se déroule sur presque quatre décennies. Bref, une très bonne surprise.

partie réflexion

Pour leur premier jeu, le petit studio letton de Color Gray Games réussi une belle performance avec The Case of the Golden Idol. J’ai adoré et je ne peux que vous le recommander si le genre vous attire. Le seul petit reproche que certains pourront lui faire est qu’il n’est disponible qu’en anglais, ce que je trouve compréhensible pour un si petit studio. Pour ma part, j’espère que le genre deviendra un peu plus populaire et que nous verrons plus de jeux qui viennent remplir cette niche.

Site officiel

Développeur : Color Gray Games

Éditeur : Playstack

Plateforme : Steam

Date de parution : 13 Octobre 2022

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

EvilBlackSheep

Experte en procrastination.