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Legend of Keepers

Après avoir testé le prologue de Legend of Keepers, j’étais assez curieux de voir le contenu final de ce qui allait être proposé par les devs de Goblinz Studio.

Le rêve!

Le principe reste bien sûr le même, vous choisissez un maître de donjon (parmi trois mais un seul est disponible au début du jeu, un autre est débloqué au niveau 10 et le troisième arrivera en cours d’Early Access) et vous devez survivre face aux attaques régulières d’aventuriers qui cherchent à dérober le trésor de la forteresse.

La défaite, comme pour tout rogue like, n’implique pas la fin du jeu vu que vous pourrez alors dépenser l’expérience acquise pour améliorer vos compétences.

Au premier abord, le gameplay ne semble pas d’une grande profondeur, le donjon est découpé en plusieurs salles qui servent soit à y placer des pièges, des monstres ou à lancer des sorts, la dernière salle était celle où le maître affrontera les aventuriers s’ils ont réussi à arriver jusque là. Les monstres et les « héros » ont des compétences qui attaquent soit le premier ennemi, soit le dernier, ou toute la ligne. Le placement des monstres a donc aussi de l’importance.

Etape de placement de monstres

Lors des combats, il faudra cependant faire très attention aux résistances de chaque aventurier ainsi qu’à celles de vos monstres. Rien ne sert d’aligner des monstres de glace face à des héros qui y sont résistants et qui en plus jettent des sorts de feu. Votre équipe se fera juste ratiboiser et sera bonne pour se reposer ensuite. Car à chaque fois qu’un monstre est vaincu, il perd du moral et pour lui éviter le burn-out et l’indisponibilité complète, vous devrez lui laisser le temps de se détendre.

Tout le monde est un peu fatigué là pour le coup, en plus avec les deux autres en voyage ça aide pas.

Entre deux affrontements, il vous faudra gérer votre équipe et vos ressources (argent, sang et larmes) qui serviront à améliorer vos monstres, vos pièges ou vos capacités. Chaque tour représente une semaine, toutes les quatre semaines vous aurez un combat et à la fin de l’année un groupe de héros épiques viendra vous combattre. Il vous faudra survivre avant de passer à l’année suivante. Vous vous en doutez la difficulté va crescendo avec les aventuriers de plus en plus puissants, surtout que la santé de votre Maître remonte à peine entre chaque combat. Malgré sa puissance, il faut donc éviter que les ennemis arrivent trop souvent jusqu’à lui.

Tiens, je te fais une fleur

Le jeu offre une plus grande variété que le prologue ce qui est bienvenu, même si j’espère que l’Early Access permettra aux devs d’ajouter encore plus de monstres, de pièges et de décors. L’équilibrage est peut-être encore un peu brutal actuellement, certains événements vous handicapent fortement alors que la plupart des événements positifs demandent des ressources, aussi de manière générale les aventuriers ont souvent l’initiative sur vos monstres, portant ainsi le premier coup (et le second, puis le troisième). Il faut bien le dire l’argent ne coule pas à flot et il vous faudra régulièrement choisir entre améliorer vos monstres ou agrandir votre équipe, ou pire vous en remettre au hasard.

Plus de pognon ou plus de pognon?

Legend of Keepers acquiert vite un capital sympathie. Chaque monstre a ses sorts bien à lui, de celui qui balance son bras gelé à celle qui souffle des flammes sur toute la rangée ennemie. J’aurais bien aimé plus d’options de customisation, pourquoi ne pas pouvoir créer ses propres monstres ou salles ?

A peine le combat commencé, je m’en prends plein la tronche

Sans être un jeu aussi riche ou prenant que Darkest Dungeon (il n’en a pas non plus la prétention), Legend of Keepers arrive à proposer des petites sessions de jeu amusantes et tant que vous survivez vous serez tenter de jouer juste encore un tour. A voir encore comment le contenu va évoluer mais je suis assez confiant.

Développeur : Goblinz Studio

Editeur : Goblinz Studio

Genre : Rogue like, dungeon defense.

Prix : 17,99€

Page Steam

SA_Avenger

Le Belge taciturne du groupe, pas fan de quoi que ce soit mais touche-à-tout aux goûts éclectiques, amoureux du cinéma, de littérature et de chanson française à texte, bref un nostalgique invétéré. Ancien beta testeur hardcore, je joue encore régulièrement à des jeux obscurs aux règles complexes que je termine d'ailleurs rarement.