Worms canonique

Vous voyez dans les films américains nuls, quand un(e) divorcé(e) entreprend d’oublier son ex en se jetant dans les bras alcoolisés du premier Bryan/Penelope venu ? Et bien c’est comme ça que j’ai rencontré ShellShock Live. Las de passer des heures de ma belle jeunesse à perdre sur World of Tanks, je cherchais un petit jeu PVP “à lancer vite fait”, qui soit moins chronophage et rageant. 

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ShellShock Live, comme vous l’avez sûrement compris en un seul screenshot, c’est Worms au pays des tanks fluorescents. Passé quelques “missions” de tutoriel, le multijoueur s’ouvre à nous. Si la fréquentation de jeu fluctue selon les heures, on trouve toujours rapidement quelques inconnus sur qui lancer de jolis projectiles acidulés. En équipe, ou bien chacun pour sa tôle, on spawn brutalement sur un terrain aux reliefs minimalistes et destructibles. La visée se fait au moyen d’un simple cône (Non Ruvon, pas ceux-là), et donc forcément un peu au doigt mouillé selon la distance. Car la dispersion de certaines armes rend nos frappes pas très chirurgicales. Mais qu’importe, à la fin il y aura toujours de l’XP en cascade, quelques nouvelles armes débloquées dans un bruit jouissif de machine à sous.

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Les bases de Worms sont recyclées proprement, une tonne de contenu rigolo ou inutile est à débloquer, et le multi est opérationnel rapidement. ShellShock Live fait partie de ces jeux dits “cacahuètes salées”. Il ne viendrait à personne l’idée d’en manger un plein saladier, sous peine de se sentir un peu sale, mais c’est un grignotage de qualité.

Site Officiel
Développeur : kChamp Games (États-Unis)
Sortie : 22 mai 2020
PC, Xbox, PS4
7€