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Top 2020 : la sélection de Bofang

Je me souviendrai de 2020 longtemps, une année marquée par un événement national sans précédent, qui n’aura échappé à personne. J’ai rejoins Dystopeek. J’ai fait la connaissance de gens bienveillants et sages, tous tournés vers un but commun : couler la concurrence. Je grandi à leur contact chaque jour, nourri par l’expérience acquise de leur noble âge (NdHarvester : mais tu parles de qui ? Tu bosses pour un autre site en parallèle ?). Il est à présent temps d’honorer mon nouveau rôle d’influenceur de masse en vous livrant mon top vidéoludique 2020.

Wide Ocean Big Jacket est sorti en février. Il dure une heure. Et pourtant, c’est le premier jeu vidéo à me venir en tête quand on me demande de coucher sur les prestigieuses pages de Dystopeek mon TAUPE 2020. C’est dire si ce walking sim aura su marquer d’un rien mon petit cœur.

En seulement quelques scènes d’une extrême justesse, le tout petit studio Turnfollow a su capturer l’essence même du rapport adolescent à l’amitié, à l’amour, à l’été qu’on voudrait voir durer toujours. Un grand jeu.

Endzone – A World Apart se trouve juste derrière le vaccin contre la Covid dans la catégorie « Meilleur espoir 2021 ».

Sorti en Early Access en avril, ce jeu de gestion de colonie post-apocalyptique offrait déjà une expérience complète servie par une technique irréprochable.

Il s’est affiné de mois en mois pour devenir un véritable Banished des années 2020, bien plus riche, prêt à dévorer nos heures de vie. Une valeur refuge.

Not for broadcastNot For Broadcast figure ici pour deux raisons. Déjà, c’était mon premier jeu en FMV. Et surtout, il m’a mis deux ou trois coup critiques de rire dans les côtes en peu de temps. Une fois passée sa phase d’Early Access, j’y retournerai volontiers pour la motivation extrême des acteurs et leur savoir-faire dans des séquences pépites qui demandent un haut degré de maîtrise du cringe-drôle.

L’ensemble transpire un genre d’amateurisme proche de certains sketchs des Nuls, l’humour british en plus. Les francs éclats de rire devant un jeu vidéo sont rares, aussi Not For Broadcat mérite-il sa place ici.

stalkerMention spéciale « j’y avais pas joué à l’époque »
Stalker : Call of Pripyat est sorti en 2010, sous les éloges unanimes de toute la presse. Seulement voilà, en 2010, je n’avais qu’une Xbox 360 et un écran cathodique. J’ai lancé ce classique du FPS « pour la culture » sans trop y croire, avant qu’il ne m’absorbe pendant 35h lors du confinement de mars. Ce que j’ai trouvé dingue, dans un titre vieux de 10 ans, c’est sa capacité à proposer une aventure libre et non linéaire de manière si simple, sans prendre le joueur par la main. J’ai pris une vraie claque, et j’invite tous les nouveaux joueurs PC à se procurer ce deuxième épisode de Stalker (le premier est un chouïa plus rugueux) à la faveur des soldes de Noël. Si le jeu vous plaît, vous pourriez enchaîner avec le roman originel des frères Strougatski.

Et à par jouer, sinon ?
Jouer à des jeux « pour le travail » prend pas mal de temps, surtout quand on œuvre sur un site francophone de référence.* Hors du jeu vidéo, je vais me contenter de citer les premiers mangas de ma vie, lus en 2020. J’ai vécu 3 mois au côté de Guts Dans Berserk, et c’était un merveilleux défouloir. J’ai dévoré The Promised Neverland sur les bons conseils d’EvilBlackSheep. Monster m’attend pour début 2021. Si vous lisez ces dernières phrases, vous êtes soit un lecteur ou une lectrice merveilleux, soit le Google bot. Dans le premier cas : merci. Dans le deuxième : promis, on va nettoyer les étiquettes WordPress, un jour.

*le dernier sondage Médiamétrie place Dystopeek 3 points derrière Canard PC, tout ça sans le soutien médiatique de Marc Levy et Arnaud Lagardère.

Bofang

J'écris pour justifier le temps perdu à jouer pendant que d'autres montent des start-up.