Starship Troopers: Terran Command – Raising Hell
Je vous avais parlé avec enthousiasme du jeu de base dans mon test de l’an passé, me voilà donc de retour pour vous présenter Raising Hell, le premier single de Dorothy DLC de l’excellent STR de The Aristocrats.
Au programme, une nouvelle campagne de sept missions sur la planète Gehenna qui, je vous rassure, est tout aussi inhospitalière et infestée de bugs que Kwalasha. A tel point d’ailleurs que vous allez incarner, en plus de l’inévitable Infanterie Mobile, une unité de mercenaires travaillant pour la responsable d’une méga corporation qui s’amuse à capturer des Arachnides. Parce que bon, qui pourrait penser que ça pourrait être une mauvaise idée…
Forcément tout ne se passe pas comme prévu et les missions vont révéler quelques rebondissements bienvenus, même s’il est certain que vous aurez deviné rapidement le dénouement final. Mais quelque part, on ne joue pas à Raising Hell pour l’histoire mais bien pour défourailler.
Sept missions donc, avec l’habituelle alternance entre extérieurs et intérieurs, attaques et défense. L’équilibre est toujours parfait, le jeu reste exigeant sans être trop difficile. Si vous aviez perdu vos réflexes consistant à avancer prudemment tout en gérant vos lignes de vue, je vous rassure vous allez vite les retrouver !
L’introduction des mercenaires permet de s’amuser avec de nouvelles unités aux compétences variées et intéressantes. De l’exosquelette aux lance-flammes, des escouades passant à la volée du fusil à pompe au lance-grenades, il y a de quoi faire et surtout cela permet de sortir de la routine.
Les Arachnides ne sont pas en reste avec des ennemis volants bien plus nombreux et des bestioles pyromanes venant se faire sauter contre vos troupes. Si vos moyens de vous en débarrasser sont nombreux, notamment grâce à ces nouveaux champs de mines, leur létalité est très élevée et il faudra continuer à avoir des yeux partout.
C’est d’ailleurs un petit reproche que je ferai au titre : la connerie bêtise de vos soldats. Oui je suis grossier mais il n’y a pas d’autre mot. Ceux-ci ne font pas l’effort d’éviter les dangers fixes et ne réagissent pas toujours aux attaques.
Exemple, des geysers sont disséminés sur chaque carte. Ils mettent quelques secondes à se déclencher mais quand ils le font, mieux vaut ne pas être dessous. Si vous demandez à vos troupes de se déplacer de A à B avec des geysers entre les deux, aucune escouade ne va les éviter, même si celle qui les précède l’a déclenché.
Il faut donc encore plus micromanager les troupes, ce qui s’avère parfois épuisant ou conduisant à de nombreuses pertes inutiles. Je n’avais pas souvenir qu’ils étaient aussi idiots dans le jeu de base…
A noter aussi une chute impressionnante des performances sur une carte, tout était saccadé. Pas au point de ne pas pouvoir jouer mais assez pour rendre l’expérience désagréable…
Raising Hell vaut-il ses 10€ ? Oui, bien sûr ! Vous en aurez pour 7-8h de jeu si vous prenez votre temps, avec de nouvelles troupes et ennemis pour vous amuser. Ils auraient pu faire un DLC cosmétique avec une nouvelle skin pour chaque unité, ils ont préféré faire un truc qui vaut le coup. Un coup à ce que ça plaise aux gens et se vende ça…
Genre : Stratégie Temps Réel
Développeur : The Artistocrats
Editeur : Slitherine Ltd.
Date de sortie: 15 Novembre 2023
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur
