Merek’s Market
Difficile de se faire sa place dans le monde du jeu vidéo. De plus en plus de monde et de moins en moins de concepts différents. Et quand un concept fonctionne bien, il « inspire » beaucoup de studio, avec plus ou moins de succès. En termes de jeu coopératif, s’il y en a un qui a bien cartonné et posé des jalons pour le genre, c’est Overcooked. Il était donc prévisible qu’il fasse des émules (non, pas le truc de pirates boomer). Et c’est ainsi que naquis Merek’s Market.
Pour se démarquer de l’armée de clones souhaitant surfer sur le succès de son « modèle », Merek’s Market change le décor. Vous n’êtes plus dans une brigade de cuisine, mais dans une échoppe médiévale. Mais si, vous savez bien, quand vous jouez à votre dernier RPG à la mode, vous avez toujours ce marchand qui a tout ce que vous voulez contre vos pièces d’or durement acquises sur des cadavres de sangliers niveau 1.
Et qu’est-ce que vous faites dans cette boutique ? C’est très simple, vous fabriquez des objets et les vendez. Et parfois même vous marchandez. Pour la fabrication, c’est « facile ». Vous possédez un grimoire qui vous dit comment créer une chaise, un vase ou bien encore un bâton de magicien. Le grimoire vous liste les matières premières nécessaires et comment les associer/travailler pour obtenir l’objet désiré.
Une fois l’item souhaité créé, vous pouvez le stocker ou le donner au client qui vient d’entrer dans votre magasin et qui vous le réclame. Il faudra alors se diriger vers le comptoir de paiement pour percevoir votre dû. Un mini jeu se déclenche alors vous demandant de presser une suite de boutons correctement le plus rapidement possible.
Certaines phases du jeu n’impliquent pas de fabriquer les objets, mais simplement de marchander. Dans ce cas, une série de clients viendra avec des desiderata divers et variés. Il suffira alors de choisir le bon objet parmi les huit disponibles à l’écran puis de fixer un prix le plus acceptable possible par les deux parties (l’acheteur et vous). Enfin, à intervalles réguliers (tous les dix niveaux) vous aurez un « boss » (une commande spéciale, un événement à gérer, etc). Ce sera alors l’occasion d’un mini jeu différent. Ainsi, le premier boss vous demandera de lui construire une statue à son effigie. Pour ce faire, dans un premier temps vous fabriquez les différentes parties du corps comme vous le faites pour les objets de la boutique. Puis, dans un second temps, vous les assemblez en répétant une séquence sur des dalles colorées au sol.
Et c’est à peu près tout ce que j’ai vu et eu envie de voir du jeu. Le tester en solo n’était probablement pas la meilleure des choses, mais rien ne m’a emballé. Graphiquement « plat », la bande son ne l’aidera pas plus à trouver du relief. J’ai également trouvé que le changement d’échoppe qui intervient après le premier boss marquait une hausse brutale dans la difficulté (sans que ce ne soit insurmontable, entendons-nous bien). J’aurais certainement dû donner sa chance au mode coop’ mais l’envie n’y était vraiment pas (et de toute façon, je n’ai pas d’amis). Non franchement, même s’il est « peu cher » (comme dirait notre Marseillaise), je préfère investir plus dans un opus d’Overcooked, peu importe lequel.
Genre : Overcooked-like
Développeur : Big Village Games
Éditeur : Big Village Games
Plateformes : PS4, Xbox One, PC
Prix : 16.99€ (sur Steam)
Date de parution : 15 septembre 2021
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur