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Coromon

Chaotique. Non, je ne parle pas de l’alignement général de la rédaction quand on joue à D&D (on n’y joue pas.). Chaotique, ce sont les conditions un peu particulières qui ont entouré mon test de Coromon. Clé Switch demandée à l’arrache, soucis des développeurs (courage à eux !) avec ladite version et donc réception d’une clé Steam. Accès restreint au PC, temps de jeu décousu, départ en vacances (désolé chef, je n’étais pas coincé dans le placard de Ruvon). Bref un enchaînement d’aléas bénins mais qui se sont cumulés.

Allons directement à l’essentiel, Coromon est un pokemon-like. Autrement dit, le but du jeu sera de capturer toutes les créatures présentes. Pour ce faire, on vous remet dès le départ un Coromon, à choisir parmi trois, selon votre affinité. Ensuite, vous gambadez dans le monde qui vous entoure et combattez toutes les créatures que vous rencontrez pour les piéger. Et quand ce n’est pas une créature qui vous attaque, c’est un autre dresseur pardon « chercheur de terrain ».

Je ne jouerai pas au jeu des 7 différences avec Pokemon, je n’ai joué qu’à un seul opus de la série et n’en maîtrise pas toutes les arcanes. Par contre, d’un point de vue technique, Coromon a pris le parti du pixel art. De ce fait il se rapproche plus des anciens opus (GBA/DS), mais en plus joli. La bande son accompagne bien l’aventure et je me suis même surpris à fredonner un air du jeu. Rien à redire niveau maniabilité, tout ce petit monde répond au doigt et à l’œil, que ce soit au pad ou au clavier/souris.

Au niveau contenu, il faudra parcourir six zones allant d’une forêt à une plaine enneigée en passant par le traditionnel désert. Du grand classique. Vous aurez 114 Coromon à récupérer si vous voulez compléter votre bestiaire à 100 %. À noter que leur design est très réussi même si on devine assez facilement les traits des évolutions à venir. Car oui, ici aussi, les bébêtes évoluent sous certaines conditions de niveau. On passera bien sûr par des villes ou villages, chacun équipé d’un centre Coromon pour soigner votre ménagerie. Vous trouverez également des téléporteurs pour faciliter les allers-retours une fois ces étapes atteintes.

Enfin, vous trouverez également la supérette du coin pour faire vos emplettes avant d’explorer la zone suivante. Certains habitants vous confieront également des quêtes plus ou moins intéressantes à accomplir et faisant parfois avancer l’histoire. Comptez entre vingt et trente heures de jeu selon la difficulté choisie et votre expérience dans ce genre de jeu.

Pour ma part, j’ai trouvé les combats aléatoires trop fréquents (même s’il existe des objets pour réduire cette fréquence). Par contre, le jeu propose régulièrement des puzzles reposant sur de la logique (mastermind, tapis roulant à emprunter dans le bon ordre, etc.). Aussi, il est dommages que les explications sur les combats et Coromon ne soit donnée que par l’intermédiaire de livres à lire au début du jeu. De même, la fin est un peu abrupte. Un dernier donjon sans énigme ni dresseurs adverses, un écran noir et un merci.

Toutefois, le prix est contenu et c’est un jeu développé par un studio indépendant. À noter également qu’à terme, le jeu proposera le cross save entre PC et Switch. Switch qui est, à mon avis, le meilleur support pour ce jeu. Voilà, vous avez tous les éléments en main pour savoir si vous devez craquer ou non. Bon jeu et « Attrapez les tous ! »

Genre : Pokemon-like

Développeur : TRAGsoft

Éditeurs : Freedom Games        

Plateformes : PC, Switch (prochainement)

Prix : 16.79 € (Steam)

Date de parution : 31 mars 2022

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Eiffel-AD

CM 24h/24, rédacteur fût un temps.