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Gestalt: Steam & Cinder

S’il y avait bien un metroidvania que j’attendais cet été, c’était Gestalt: Steam & Cinder. J’avais beaucoup aimé la démo au début de l’année dernière, et après quelques délais, le jeu est enfin sorti. Je me suis donc jetée dessus, tel Harvester sur le nouveau wargame, et je vous reviens avec mes impressions.

Artistiquement, Gestalt est assez incroyable. Le jeu est clairement inspiré de la grande époque des jeux 2D tout en y introduisant une touche de modernité. Du pixel art soigné avec des détails à n’en plus finir, et des animations aux petits oignons, y’a pas à dire, c’est magnifique.

Je n’entrerais pas en profondeur dans l’histoire, mais la narration est l’un des points forts du jeu. Nous sommes là dans un mélange de steampunk post-apocalyptique saupoudré de fantasy qui fonctionne assez bien. Le jeu débute après qu’une catastrophe a quasiment exterminé l’humanité, les rares rescapés se sont regroupés en factions qui tentent de survivre dans la ville de Canaan. Au milieu de ce joyeux bordel débarque Aletheia, une mercenaire, qui au fil du jeu va tenter de dénouer ce qui se trame réellement.

Côté gameplay, même si Gestalt s’inspire beaucoup des metroidvanias classiques, il s’en différencie aussi par quelques aspects et introduit quelques éléments de JDR au passage. Le contrôle de votre personnage est précis et on n’en arrive jamais à la frustration, même lors des passages plus ardus.

Notre héroïne dispose d’une épée, d’un pistolet mais débloque aussi peu à peu un arsenal de capacités supplémentaires. Généralement, le combat n’est pas le plus satisfaisant du monde, mais il fait le boulot correctement. Comme dans tout bon metroidvania qui se respecte, certaines de ces améliorations viendront permettre l’accès à de nouvelles zones de la carte et d’ainsi progresser dans le jeu.

À la manière d’un JDR, Gestalt utilise un arbre de compétences et vous laisse choisir ce que vous souhaitez améliorer au fur et à mesure que vous gagnez des niveaux. Comme les JDR, également, Gestalt propose un système de quêtes, primaires et secondaires, même si ces dernières se limitent souvent à « tuer X ennemis de type Y ». Disons que c’est une bonne idée, mais qu’elle n’est pas assez exploitée à mon goût. Vous avez aussi

Si j’avais un petit point noir à mentionner, c’est que le jeu est un peu court (environ 8h) et se finit assez abruptement. Et reproche qui va de pair, c’est que Gestalt est un poil trop linéaire à mon goût pour un metroidvania. Si les nouvelles compétences nous permettent d’accéder à de nouvelles parties de la carte, on n’a pas franchement de raison de retourner visiter les zones précédentes. Cela en fait cependant un bon point d’entrée dans le genre, car il n’est pas trop intimidant.

Ceci étant, pour finir sur une touche positive, il me faut surtout mentionner que dans le jeu, les éléments à collectionner sont… des corgis à qui vous pouvez faire une grattouille. Peut-on faire plus adorable ? (La réponse étant probablement oui si cela avait été des chats à la place des corgis, mais on fera avec ce qu’on nous donne)

Au final, Gestalt: Steam & Cinder est un metroidvania assez sympa, mais qui m’a laissé sur ma faim dans sa conclusion un peu abrupte. Il n’est pas particulièrement hardcore mais rempli honnêtement son rôle malgré cette fin au goût d’inachevé.

Site officiel

Développeur : Metamorphosis Games

Éditeur : Fireshine Games

Plateforme : Steam

Date de parution : 16 Juillet 2024

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

EvilBlackSheep

Experte en procrastination.

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