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Witch Strandings

Quand Harvester est arrivé à la rédac en demandant qui voulait tester Witch Strandings, je dois avouer que j’étais curieuse. J’ai donc accepté l’offre du chef et me voilà, quelques heures de jeu plus tard, pour vous donner mes impressions.

Avant de plonger dans le vif du sujet, je dois avouer qu’il m’avait échappé que Death Stranding avait apparemment créé un nouveau genre, les Strand-type. J’avais naïvement pensé que ce n’était là qu’un truc que Kojima avait inventé pour que l’on ne rabaisse pas sa création au rang de walking simulator. Mais en fait non, il semblerait que certains aient décidé de suivre sa route.

En l’état donc, Witch Strandings se définit comme un Strand-type. Dans ce jeu, vous incarnez un petit point lumineux au cœur d’une sombre forêt. Quelque part dans cette forêt se cache la sorcière qui l’a maudite. Il vous faudra explorer pour la trouver, et pour explorer, vous devrez altérer la forêt elle-même en déplaçant certains objets. Au cours de votre aventure, vous rencontrerez aussi un certains nombre d’animaux que vous pourrez aider.

De façon surprenante comparé à ses visuels très old school, Witch Strandings parvient à retranscrire une ambiance lugubre tout à fait à propos. La forêt est aussi parsemée de notes qui vous en diront plus sur les lieux et leurs habitants. Bref, sur cette partie, le jeu ne s’en sort pas trop mal.

Vue en jeu

Si l’idée de départ est inintéressante, là où ça a vraiment bloqué pour moi c’est au niveau du gameplay. Déjà, l’intégralité des déplacements se font à la souris. Votre curseur est votre personnage. Point de possibilité de basculer au clavier ou à la manette. Ça peut vous apparaître comme un détail, dit comme ca, mais mon poignet a un avis bien différent. Même par courtes sessions de moins de 30 minutes et avec la sensibilité de la souris au maximum, j’avais des douleurs persistantes. Je n’ose même pas imaginer si vous souffrez du syndrome du canal carpien. Si l’on ajoute à cela le fait qu’il est impossible de bouger vous même la caméra et qu’elle ne se centre pas toujours bien sur votre curseur, vous en serez souvent à avancer très lentement pour des raisons de faible visibilité.

Au final, je n’ai vraiment pas accroché au jeu et les trois heures qu’il m’a fallu pour le finir ont parues interminables à mon poignet. Et un peu à moi aussi. Malgré la courte durée de vie, le gameplay de Witch Strandings est rapidement répétitif. Finir le jeu en devient presque un soulagement.

Je ne peux donc sincèrement pas recommander Witch Strandings. Car même si l’idée avait du potentiel, le gameplay ne parvient pas à l’accomplir, voire pire il pourra être nuisible à la santé physique de certains joueurs. Cependant, tout n’est pas noir et j’espère que le prochain projet de Strange Scaffold connaîtra une meilleure issue. Si Witch Strandings n’était clairement pas pour moi, je garderais un œil sur le futur du studio.

Site officiel

Développeur : Strange Scaffold

Éditeur : Modern Wolf

Plateforme : Steam

Date de parution : 7 Juillet 2022

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

EvilBlackSheep

Experte en procrastination.