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The Bridge Curse 2: The Extrication

La rédac’ étant peuplée de pétochards, c’est toujours à votre serviteur qu’il incombe de tester les jeux d’horreur, ce qui n’est pas fait pour me déplaire. Mais quand The Bridge Curse 2: The Extrication est arrivé, avec sa non-prise en charge des écrans ultrawide et l’impossibilité de changer les touches, j’avoue avoir un peu tiqué et craint de tomber sur un titre à la Sofie: the Echoes, mon nouveau mètre étalon en matière de jeux pourris.

Heureusement pour moi (et lui), The Bridge Curse 2: The Extrication tourne parfaitement sur SteamDeck. Je ne dirai pas que c’est même la plateforme idéale pour lui, mais presque. Parce qu’avec ses textures et graphismes très banals, le voir tourner sur petit écran est moins douloureux.

The Bridge Curse 2: The Extrication sort deux ans après l’épisode Road to Salvation – auquel je n’ai bien entendu pas joué et dont je n’ai même jamais entendu parler, c’est vous dire mon niveau d’amateurisme – et en reprend le grand principe, à savoir des légendes urbaines taiwanaises.

Dans the Extrication, vous allez incarner tour à tour 4 personnages, bloqués dans une université hantée dans laquelle un groupe d’élèves a eu la bonne idée de tourner un film d’horreur s’inspirant de drames passés. Oui, même à l’autre bout de la planète l’originalité n’est pas un critère dans les scénarios de films d’horreur.

Toujours est-il que vous êtes là et qu’il va falloir survivre. Je vais essayer de ne pas trop vous gâcher l’histoire, c’est quand même important dans ce genre de jeu, mais sachez que les héros et héroïnes vivant à des périodes différentes, les versions de l’histoire vont sensiblement différer et… un petit peu vous embrouiller. J’avoue ne pas être le plus attentif lors des cinématiques mais certains moments m’ont bien perdu, notamment quand ils font appel au folklore local.

Mais rien de bien grave, on finit toujours pas raccrocher les wagons pour se concentrer sur les puzzles qui vont du très facile à l’intermédiaire et qui permettent de survivre aux apparitions horrifiques aussi dérangeantes que variées.

Parce que c’est là que réside la force de The Bridge Curse 2: The Extrication. Pas dans sa technique, pas dans sa bande son, qui aurait mérité un peu plus de travail, mais bel et bien dans sa panoplie atypique de fantômes et autres monstres qui vous provoqueront de bons vieux picotements dans la nuque.

L’ambiance très réussie du titre vous fera alterner entre les moments de panique, où vous cavalerez dans tous les sens pour échapper à une ballerine masquée avec d’autres où vous vous déplacerez accroupi pour ne pas attirer l’attention. Avec bien entendu le grand classique de l’exploration à pas de loup, dans l’attente qu’un truc vous saute à la figure.

Ce qui arrive peut-être parfois. Ou pas, vous verrez bien. Dans tous les cas cela fait presque plaisir de revenir à la fac. Enfin, on se comprend…

Parce que oui, s’il n’est pas le titre horrifique de l’année, s’il n’est pas le plus flippant ou le plus beau, The Bridge Curse 2: The Extrication est un jeu que je recommande tout de même sans hésitation, tant la découverte de cette université maudite est flippante et prenante à souhait. Surtout que le prix reste très doux !

Genre : Horreur

Développeur : Softstar Entertainment 

Editeur : PQube, Gamera Games

Date de sortie : 9 Mai 2024

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Harvester

Collectionneur compulsif et un peu trop passionné, accumule jeux et livres en essayant d'entraîner un maximum de gens dans ses vices...

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