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Sunshine Manor

On ne va pas se mentir, Dystopeek fait bien trop trembler les grosses sociétés de jeu vidéo pour recevoir les derniers hits en puissance et les grosses licences. Du coup, on reçoit beaucoup de clefs de jeux de moindre envergure. Il faut bien gagner sa croûte de pain (Un salaire chez Dysto, c’est comme les oiseaux quand il va pleuvoir… Vous connaissez la suite).

Backer gallery – rien à voir avec le boulanger, il s’agit ici des contributeurs, le jeu ayant fait l’objet d’une campagne de financement participatif

L’histoire commence avec Mister Sunshine, un présentateur de show télévisé. Alors qu’il vient de terminer son émission, le producteur vient le voir et lui fait les gros yeux. Le score d’audience n’est pas bon, il va falloir se ressaisir sinon, c’est la porte. Du coup, M. Sunshine repart triste et angoissé. Sur le chemin du retour, il croise la tente d’une diseuse de bonne aventure qui lui promet, audience, retour de l’être aimé et démarrage de sa moto russe en échange de pas-grand-chose. Ce bol !

Oh la belle tente !

Ni une ni deux, ce brave homme cède à la tentation. L’émission suivante est un succès, il peut retourner dans son manoir l’esprit tranquille. Ou presque. Il doit payer son tribut. Alors que son fils l’attend sagement dans sa chambre en lui demandant s’ils partent bientôt fêter Halloween, M. Sunshine, possédé, va commettre un homicide.

(saut dans le temps)

Quatre années plus tard, un groupe de jeunes filles (qui fêtent Halloween) décide de se faire peur en allant au Manoir Sunshine réputé pour avoir été le lieu d’horribles meurtres. Elles entrent et patatras, deux d’entre elles se font attraper par un esprit maléfique. Alors, on prend les commandes d’Ada, seule survivante. En effet, au moment de se faire attraper, elle a concentré de l’énergie et « tapé » cet esprit pas gentil.

Voilà. Le décor est planté. Comme vous êtes de fins observateurs, vous aurez remarqué que le jeu est en gros pixels. Normal puisque c’est un jeu 8-bit. Et, bien que ce ne soit pas laid, depuis un certain « If on a winter night 4 travelers » j’avoue que j’attends beaucoup plus des jeux « aux gros carrés à l’écran ». Si la musique colle à l’ambiance, je serai bien incapable de fredonner un air du jeu. Enfin, les contrôles sont simples et bien gérés.

La cantine de Dystopeek, un cadre charmant

Une croix directionnelle et 3 boutons suffisent. On se déplace, on interagit avec les fantômes/objets du décor, on dash (mais pas trop) ou on charge sa force psychique pour taper les esprits/monstres qu’on croise sur notre chemin. Ainsi, on va déambuler dans diverses sections du manoir, les unes après les autres. Léger twist, une fois un fantôme trouvé (et après avoir complété sa quête) il faudra basculer dans l’autre monde pour sauver l’âme du fantôme.

Mortelle

L’aventure consiste donc en une suite de quêtes Fedex peu enthousiasmantes. Les allers-retours donnent cette impression de « forcé » pour allonger la durée de vie du jeu. Ajoutez à cela un dash qui dure trop peu longtemps et dont le cooldown (trop long) est partagé avec la force psychique, n’en jetez plus ma coupe est pleine. Je n’ai pas eu la force d’aller au-delà du deuxième boss (sur six). Si le thème avait tout pour me plaire, hélas le contenu n’a pas suivi.

Genre : Action/Aventure

Développeur : Fossil Games

Éditeur : Hound Picked Games

Plateformes : PC, Mac, PS4, XboxOne, Switch

Prix : 8.19 € (Steam)

Date de parution : 28 octobre 2021

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Eiffel-AD

CM 24h/24, rédacteur fût un temps.