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Early Access: Silent Rain

Quoi de mieux que de reprendre l’écriture avec un article qui fout les jetons ? Plein de trucs, mais on va quand même parler de Silent Rain, un jeu qui fout les pétoches !

Qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

Un peu de contexte tout d’abord, Silent Rain, c’est la première production indépendante par le studio lyonnais Seedlers Interactive. L’objectif est assez simple : pénétrer dans un mystérieux manoir hanté, nommé “La Maison des Origines”, résoudre le puzzle qu’il vous offre et vous enfuir.

Mais bien sûr, il y a un twist, un docteur fou veut absolument vous prescrire un coup de scie bien placé derrière la nuque. Il sera nécessaire de l’éviter tout au long de votre partie pour espérer arriver au bout des secrets du manoir.

Je répète, qu’est-ce qui pourrait mal se passer ?

Silent Rain se joue en solo comme en multi, même si on sent que c’est fait pour être joué à plusieurs. Vous démarrez à l’extérieur du manoir, puis entrez dans cette maudite demeure. Le premier objectif est de trouver des informations sur les scientifiques normalement sur place, puis de trouver des fusibles pour remettre le courant.

C’est là que tout part en vrille. Le bon docteur, probablement à la recherche de votre carte vitale, se met en mode patrouille et n’aura de répit que lorsqu’il vous aura trouvé et attrapé. Vous devez alors vous coordonner avec vos collègues pour avancer dans le manoir et débloquer les différentes étapes du puzzle.

L’autochtone n’est pas hyper loquace.

Nous n’évoquerons pas ces étapes, pour ne pas divulgâcher le plaisir de la découverte. Parlons plutôt de l’ambiance sordide de ce manoir, très réussie, où vous n’avez pas du tout envie de progresser tant tout sonne votre trépas. Entre le chaos, les couteaux dans les murs et les traces de sang au sol, tout semble indiquer qu’il y a eu un souci dans le coin.

De nombreux objets et indices existent dans la maison, vous donnant autant d’aides que possible pour survivre. Vous en apprendrez également davantage sur les événements passés, au travers de journaux et papiers à consulter.

Plus qu’à deviner que faire avec ça.

Techniquement, le jeu est encore un peu vert. Toute l’idée est là, mais je trouve qu’il est affreusement dur, mais parce qu’il manque des mécaniques. Le son est par exemple très important, courir revient à attirer le docteur, mais vous ne pouvez pas créer de diversion.

Vous avez un système de caméras disponible, mais sans chat vocal, il reste assez anecdotique. En essayant le jeu à plusieurs, sur Discord, il était plus facile de se coordonner pour donner un réel intérêt aux caméras. Le chat vocal ingame ne fonctionne que si vous êtes à proximité, ce qui est logique, mais on pourrait imaginer une communication via talkiewalkies.

Les caméras servent parfois.

Si vous vous faites attraper, il y a une chance pour que ce ne soit qu’une simple capture, et dans ce cas-là, un QTE vous permet de vous échapper. Outre le fait qu’il soit mal foutu, je trouve ça dommage que ce ne soit pas possible de ressusciter / libérer nos alliés, comme dans un Dead by Daylight.

En mourant, vous devenez un fantôme qui peut erreur dans le manoir. Rien de très utile puisque vous ne pouvez qu’ouvrir des placards pouvant contenir des objets. Là encore, j’aurais apprécié un peu plus d’interactivités, comme la possibilité de faire diversion, ou de pouvoir mettre des choses dans le passage du méchant.

Silent Rain a tout pour faire un bon jeu d’horreur coopératif, mais il manque encore de finition pour être recommandé. Cela dit, à moins de 10€ et en accès anticipé, vous pouvez y aller en attendant les mises à jour, que ce soit de contenu ou de mécaniques, qui ne sauraient tarder !

Genre : Escape Game d’horreur en coop
Développeur : Seedlers Interactive, 2Brains&Coffee
Éditeur : Seedlers Interactive
Plateforme : Steam
Prix : 9.75€
Date de sortie : 20/10/2023
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

LupusVII

Cliché de geek, boit trop de café, a des projets par dizaines et un backlog de plusieurs vies. Je troque volontiers quelques heures de sommeil à écrire des articles pour vous convaincre d'en perdre également.