Sail Forth
Un beau jour, il y a quelques semaines, Harvester a débarqué en me demandant si je voulais tester Sail Forth, un jeu d’aventure/navigation aux airs super mignons. Je n’en avais pas entendu parlé mais il cochait beaucoup de cases d’un jeu qui pourrait me plaire, alors je l’ai essayé pour vous. Je reviens après une quinzaine d’heures passées à écumer les océans pour vous donner mes impressions.
Avant de nous plonger dans le gameplay, un petit point sur le côté artistique. Visuellement, Sail Forth m’a un peu rappelé Wind Waker. Oui, vous savez, ce Zelda qui a déjà… 20 ans ?! Bon, maintenant que j’ai perdu la moitié du lectorat, reprenons. Des polygones et du cel-shading, le tout dans une palette très colorée. C’est propre et mignon, ça manque un peu de détails mais c’est un style qui a son charme. Pour accompagner votre navigation sur les flots bleus, Sail Forth offre une musique très relaxante, qui donne bien le ton du jeu.
Côté histoire, c’est là où j’ai trouvé que le jeu pêche un peu. Certes, il y en a une, qui pousse le joueur à explorer toujours plus loin. Le mystère à résoudre n’a honnêtement pas réussi à capter mon attention. Oui, j’ai continué à jouer malgré cela, mais c’est clairement plus dû au gameplay qu’à l’intérêt de l’histoire.
Passons au gameplay, donc. Sail Forth est un jeu axé sur la navigation et de ce côté là, les sensations sont plutôt bonnes. Votre bateau est assez facile à prendre en main, que ce soit à la manette ou au clavier. Les mécaniques de jeu sont simplifiées sans pour autant tomber dans le simpliste. Il vous faudra prendre en compte l’orientation de la voile face au vent, par exemple, pour parvenir à prendre de la vitesse. Cependant, cela se fait grâce à un système très simple de jauge et de curseur. L’équipement et l’équipage des bateaux sont eux aussi très intuitifs et simples à prendre en main.
Le monde est généré aléatoirement en un assemblage d’archipels où sont présentes diverses activités. Les biomes évoluent avec l’histoire mais ne changent au fond quasiment que l’aspect visuel. Il y a bien quelques différences mineures mais les archipels se suivent et se ressemblent beaucoup. Malgré cette répétition, Sail Forth offre ces sensations de détente indéniables. Souvent je me suis retrouvée à le relancer pour un moment de détente en fin de journée, trop épuisée pour aller matraquer du zombie.
L’un des défauts un peu plus agaçant du jeu est pour moi l’IA qui s’occupe de naviguer votre flotte. En effet, vous pouvez ajouter 3 navires supplémentaires à votre flotte, mais vous n’en contrôlez qu’un. Les autres, donc, sont dirigés par l’IA et j’ai trouvé que cette dernière avait quelques lacunes. Je ne compte plus le nombre de fois où les autres membres de ma propre flotte sont entrés en collision avec le bateau que je dirigeais ou sont venus se placer entre moi et ma cible au cours d’un combat.
J’ai aussi rencontré quelques bugs qui m’ont obligée à fermer le jeu de force et le relancer pour continuer. Rien de tout ça ne m’a cependant donné l’envie d’abandonner le jeu, mais c’est tout de même à souligner. A noter que comme je vous le disais dans l’introduction, j’ai déjà mis une quinzaine d’heures dans Sail Forth sans pour autant en voir la fin. La durée de vie semble être assez grande, surtout si l’on se concentre sur le côté navigation/exploration.
Au final, Sail Forth est une expérience très agréable. Sans pour autant être parfait, le jeu vient nourrir cette niche des jeux de navigation assez tranquilles. Je sais que pour ma part je vais probablement le relancer et continuer à y jouer par petites sessions quand j’ai besoin de me détendre un moment. Malgré ses quelques imperfections, je le recommande à ceux qui cherchent un jeu dans cette catégorie et qui sont plus intéressés par les mécaniques de jeu elles-mêmes que par l’histoire.
Développeur : Festive Vector
Éditeur : The Quantum Astrophysicists Guild
Plateforme : Steam, Epic, Switch, Playstation, Xbox
Date de parution : 21 Décembre 2022
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur