Rally Arcade Classics

Pour une fois tout est dans le titre ! Il s’agit donc sans surprise d’un jeu d’arcade de rallye avec des véhicules classiques. Ne cherchez donc pas la petite bête pour savoir si les dégâts sont pris en compte ou si les vitesses peuvent être manuelles, rien de tout ça dans Rally Arcade Classics, tout au plus de la boue ou de la poussière se retrouvera sur la voiture mais si vous faites un tonneau ou sortez dans le décor, vous ne perdrez que quelques minutes sans aucun cabossage ni risque de perte d’efficacité.

De même, pas de réparation ni d’amélioration prévues sur nos bolides, on les conduit tels quels. Pire, sur un circuit de Monte-Carlo après avoir descendu la montagne en zig-zag comme il se doit, une longue ligne droite apparait avant la ligne d’arrivée et, sur la fin, se trouvent des panneaux publicitaire dans lesquels je m’encastre à plus de 200 km… et qui m’arrêtent net !

Alors, je veux bien que ce soit de l’arcade, que les dommages ne soient pas pris en compte mais là un simple petit panneau ! Ils l’ont fabriqué en titane ou quoi  Mais, bon, cela mis à part, la modélisation des voitures, des différents types de terrain, de la météo, des particularités des pays, le son et les images, la fluidité et la jouabilité sont au rendez-vous. Rien à dire pour ma part sur ce genre de jeu fun qui ne se veut pas une simulation.

Mais il faudra tout d’abord passer son permis. Et rien de sert de râler que l’on a déjà son permis B, ici, cela n’a rien à voir. Il s’agit d’un mode à part entière nécessaire pour monter en niveau et débloquer de nouvelles séries qui sont-elles mêmes réparties en 6 modes. Le premier à passer donc est celui des permis.

Ensuite, c’est au choix mode tour décliné en 6 chapitres, un par type de licence et se compose chacun de 3 fois 4 types suivants : course contre le chrono, match contre un adversaire, course de dérapages, course contre plusieurs à remonter sur plusieurs courses ; mode rallye pour chaque pays (Finlande, Catalogne, Grèce et Monte-Carlo) avec pour chacun 6 niveaux de facile (4 étapes) à dur (11 étapes) et répartis entre FWD ; WRC et classique avec plusieurs étapes à la suite.

Puis le mode arcade où l’on affronte 14 pilotes conduisant des voitures toutes différentes qu’il faut dépasser en 4 étapes, le mode chrono où l’on doit aller le plus vite tout simplement mais avec l’avantage de pouvoir tout choisir, la voiture, le pays, la piste et la météo. Pratique pour s’entrainer. Le mode évènement reprend les 4 types du mode tour mais avec une voiture et étape différente. L’occasion de conduire des bolides alors que vous n’avez encore le permis autorisant à la conduire.

La pratique des courses et surtout les podiums va rapporter des points qui permettront de débloquer des bolides de plus en plus performants des années 1970 jusqu’aux années 2000. La quantité est là avec 44 voitures et 48 pistes, ainsi que le rendu des pistes, éventuellement modifiée par les conditions météo ; tout ça a de quoi satisfaire pour un jeu arcade. J’ai testé aussi la course en sens inverse, après un tête à queue qui m’a fait perdre l’orientation, eh bien c’est possible mais évidemment ça n’a pas impressionné les juges qui m’ont disqualifié, même après leur avoir expliqué que c’était pour le test Dystopeek !

Si la particularité de chaque voiture est bien présente, des plus rapides aux plus survireuses ou sous-vireuses, celles avec le plus gros échappement ou la meilleure accélération etc…, j’ai été surpris de ne pas les retrouver lors des courses contre les autres véhicules car elles m’ont semblé toutes à la traine avec un comportement basique. Certes, le challenge évolue avec les permis mais cela reste très progressif et l’on pourra battre une voiture plus évoluée sans trop de problème.

Sans doute pour nous laisser toute notre chance de les dépasser. De même, si l’on se loupe, au détour d’un virage, on les retrouve sagement nous attendant quelques mètres plus loin, comme nous narguant lorsque l’on ira systématiquement les enrhumer quelques virages plus loin.

C’est un peu le seul véritable reproche que je ferai à ce soft qui aurait sinon mérité un Dystoseal, on se retrouve ainsi à enchainer les étapes sans réel autre difficulté que le couple circuit-météo. Je sais bien que c’est de l’arcade mais ici pas de véritable défi contre d’autres voitures. Le seul qui tiendra la route sera celui contre-vous-même en vous battant contre l’ombre de votre propre véhicule sur votre meilleur temps.

Attention, cela ne veut pas dire que c’est trop facile ou que l’on ne s’amuse pas mais un mode multijoueur aurait été le bienvenu. Malgré tout, je le conseille chaudement, ne serait-ce que pour la nostalgie des rallyes d’antan et pour se délasser, décompresser ou tout simplement se changer les idées. Allez, roulez bolides !

Genre : Rally arcade

Développeur : NETK2GAMES

Editeur : NETK2GAMES

Date de sortie : 23 Septembre 2024

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur