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Once Upon a Puppet

S’il y a bien un genre pour lequel je suis difficile, c’est les platformers. Sûrement parce qu’à l’instar de Baalim je n’ai pas de skill manette en main. En tout cas, j’aime les jeux du genre mignons, avec une belle histoire, comme Unravel 2 en son temps, qui me permettront de passer un moment agréable, sans avoir envie de jeter ma manette contre le mur. Once Upon a Puppet semblait satisfaire ces demandes…

Dans Once Upon a Puppet, vous incarnez non pas un mais deux personnages, que vous dirigerez en même temps : Nieve, une main tisserande flottante, se retrouve liée à la marionnette Drev après avoir été chassée dans l’Understage par le roi Caliban, qui pleure la disparition de son fils. Désireux de le retrouver, le souverain a perdu les pédales et bannit quiconque s’avérera incapable de l’aider à créer la pièce de théâtre parfaite.

Nos deux compères, tout d’abord désireux de couper les liens magiques les unissant, vont petit à petit endosser le rôle de sauveurs et partir à la recherche des Lost Acts (les souvenirs perdus du Roi) malgré les créatures du Shadow King désireux de les stopper. Si ce scénario ne vous laisse pas avec des étoiles dans les yeux, c’est que vous n’avez vraiment pas de cœur !

Le lien des deux héros permet d’offrir un gameplay où les deux sticks et gâchettes de votre manette seront utilisées : le côté gauche pour les actions spéciales de la Marionnette, le droit pour la Main. A vous la possibilité de vous balancer lorsque la Main s’accroche à un crochet haut placé, la destruction de murs en propulsant la Marionnette dedans…

Les différents pouvoirs du duo sont amenés petit à petit avec la découverte de fil à tisser magique et permettront aux joueurs les moins doués – vous, moi et Baalim – de gentiment prendre Once Upon a Puppet en main. Non pas que cela soit vraiment nécessaire tant le jeu est classique dans son déroulement : vous parcourez les niveaux en 3D en vous accrochant ici, vous balançant là, vous projetant pour atteindre une plateforme éloignée sans qu’il n’y ait de pic de difficulté.

Le but étant ici de raconter une histoire, liée au théâtre bien entendu, vous allez passer plus de temps à dialoguer et résoudre des puzzles qu’à combattre. Des combats qui d’ailleurs se limitent à éviter ou éclairer les ennemis… Pièce de théâtre oblige, vous allez devoir trouver des costumes pour intégrer des souvenirs et les rejouer afin qu’ils soient rendus au Roi. Dans les faits, cela implique que vous serez envoyés ici et là par l’Oracle et devrez régulièrement reconstituer la scène – la partie puzzle – pour jouer votre rôle du moment – la partie narration.

Et force est de constater que ça marche très bien, on est vraiment happés dans une histoire certes très mignonne (en même temps si vous voulez des frissons allez plutôt vers Little Nightmares 2) mais qui a le bon goût de ne jamais tomber dans la mièvrerie, notamment grâce à un excellent jeu d’acteurs.

On découvre donc ce monde souterrain, où on peut à n’importe quel moment prendre un déchet envoyé depuis le monde supérieur, où les habitants tentent de survivre malgré l’arrivée des monstres du Shadow King et où vous partirez à la recherche de fragments de vitraux et autres collectibles. Et si les environnements ne sont pas les plus originaux qui soient, la direction artistique très particulière rend la promenade particulièrement délicieuse.

Vous le voyez sur les captures, Once Upon a Puppet a une bonne bouille, pas au niveau des deux Ori c’est vrai, mais c’est beau, surtout en mouvement. La 3D amène parfois quelques imprécisions, surtout quand il faut esquiver en jouant avec la profondeur, la caméra a aussi quelques ratés parfois mais rien de grave ou de vraiment gênant. La maniabilité est bonne et précise, du moins avec la manette.

Il n’y a donc pas grand-chose à reprocher à Once Upon a Puppet, mis à part peut-être sa durée de vie assez faible, sa facilité et ses quelques imperfections techniques, mais sa direction artistique, sa bande-son magique et son histoire mignonne tout plein en font un titre que je recommande à tous ceux qui ont envie de rêver un peu, même s’ils n’ont pas le skill pour les plateformers, ou qui ont des enfants avec qui partager l’aventure.

Genre : Plateformer 3D

Développeur : Flatter Than Earth

Editeur : Daedalic Entertainment

Date de parution : 23 Avril 2025

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Harvester

Collectionneur compulsif et un peu trop passionné, accumule jeux et livres en essayant d'entraîner un maximum de gens dans ses vices...

2 réflexions sur “Once Upon a Puppet

  • Baalim

    C’est un scandale. Mon skill est aussi légendaire que celle d’Elon.

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  • Baalim

    Ah zut, je ne me suis pas relu. Mon skill Word est médiocre.

    Répondre

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