Demon’s Mirror
Aujourd’hui, on se penche sur Demon’s Mirror, un curieux mélange de deckbuilder et de match-3. Imaginez l’enfant caché de Slay the Spire et Puzzle Quest et vous avez le concept. Moi qui aime les deux genres, je suis pile dans la cible. Voyons ce que ça donne.
Bon, pour les mécaniques de base, je vous épargnerais le topo habituel. C’est un Slay-the-spire-like et il en possède quasi le même fonctionnement. La seule exception est l’intégration au gameplay d’une grille de match-3. Vous aurez la possibilité d’y créer des chaines parmi les différents types de symboles qui résulteront en une action d’attaque, de défense ou encore d’énergie pour déclencher les pouvoirs spécifiques à votre personnage.
N’allez pas croire que cela simplifie les choses, bien au contraire. En effet, chaque chaine a un coût en énergie, tout comme vos cartes. Il vous faudra donc affiner votre stratégie et décider ce qui est le plus judicieux de jouer lors de votre tour selon votre main et l’état de la grille. Pour ajouter encore un peu de difficulté, certains ennemis viennent eux-mêmes modifier la grille avec possiblement des dégâts pour vous à la clé. Ce système hybride rend Demon’s Mirror à la fois intéressant, mais aussi très complexe, ce qui pourra en rebuter certains.

Au niveau des finitions, Demon’s Mirror fait le minimum syndical. On lance une partie, on choisit l’un des trois personnages jouables (Wulf, Draga et Axo) et c’est parti pour l’acte 1. Chaque run en comporte trois avec un boss à la clé de chacun d’entre eux. Chaque personnage présente ses propres mécaniques, ses cartes et bien sûr sa façon d’interagir avec la grille de match-3. Les trois styles de jeu sont assez distincts et vous aurez certainement, après quelques parties, votre favori parmi les trois.
Au fil de vos parties, vous débloquerez des modificateurs que vous pourrez ensuite activer, si vous le désirez, pour altérer la difficulté de vos runs suivants, au cas où vous trouviez le jeu trop ardu ou trop simple à votre gout.

S’il est un peu brut sur les bords, Demon’s Mirror peut néanmoins vite devenir addictif. Il n’est pas le meilleur deckbuilder auquel j’ai jamais joué, mais j’y reviens volontiers pour essayer d’affiner ma technique et de trouver l’équilibre entre les deux gameplays qui s’entremêlent. Le mélange fonctionne bien, et c’est tant mieux. Une démo est disponible sur la page Steam du jeu si vous voulez vous faire votre propre idée.
Développeur : Be-Rad Entertainment
Éditeur : Good Shepherd Entertainment
Plateforme : Steam
Date de parution : 5 septembre 2024
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur