Death’s Door
Quelqu’un pourrait m’expliquer depuis quand les studios ont tous décidé de sortir leurs jeux en plein milieu de l’été ? Parmi la sélection de cette fin juillet vient de sortir Death’s Door, un jeu d’action-aventure du studio Acid Nerve. Il avait attiré mon attention lors du dernier Devolver Direct, mais je n’avais pas d’attente spécifique le concernant. Quelques cinq jours plus tard, je pose enfin ma manette pour prendre le clavier et vous en parler.
Death’s Door vous met dans la peau d’un jeune corbeau et de sa routine métro-boulot-dodo. Sauf que son boulot, c’est de collecter les âmes qui lui sont assignées par sa hiérarchie. Sauf qu’un jour, quelque chose dévie de la routine et il se retrouve embarqué malgré lui dans une situation problématique.
Mécaniquement, Death’s Door vient se placer dans la lignée des très bons Zelda-like. Il présente un bon mélange d’action, de puzzles et de boss-fights, saupoudré de séquences narratives qui font avancer l’histoire. A votre disposition, vous trouverez un arsenal d’armes de mêlée et de sorts pour les attaques à distance.
Les sorts ont chacun leur propre utilité pour résoudre les puzzles et progresser dans les donjons. Les armes quant à elles n’ont que quelques subtiles différences. J’ai trouvé ça dommage qu’elles ne créent pas de plus grande variations dans le gameplay, mais au final ce n’est qu’un détail. J’ai fait l’intégralité du jeu à la manette et les contrôles étaient précis et confortables.
Au fur et à mesure que vous tuez des ennemis, vous collecterez des âmes. Vous pourrez ensuite investir ces âmes dans des points de statistiques selon vos préférences. Vous pourrez aussi en explorant trouver d’autres façons d’améliorer votre corbeau et ses capacités.
L’exploration, justement, est intéressante et bien implémentée. Chaque zone possède de nombreux secrets qui vous inciteront à les revisiter et le système de portes permet une navigation aisée entre chacune d’entre elles. Si j’avais une amélioration à suggérer, cela aurait été l’intégration d’une carte car il est parfois complexe de s’orienter.
Death’s Door bénéficie d’une réalisation extrêmement soignée. Visuellement, le jeu est très beau, très propre et les environnements ont tous leur propre style, qui vont du sombre au très coloré. L’univers est bourré de détails, autant visuellement que quand on prête attention à l’écriture. La musique est elle aussi magnifique. Quant à l’histoire, elle est à la fois sombre et drôle, en gardant toujours une juste balance. L’effort de cette réalisation est d’autant plus admirable que le studio n’est constitué que de deux personnes.
Comme je vous le disais, j’ai été agréablement surprise et j’ai eu du mal à reposer ma manette avant d’avoir atteint la fin du jeu. Il m’aura fallu une quinzaine d’heures pour compléter Death’s Door et atteindre la « vraie » fin, quelques heures après le déroulement du générique. Pour la vingtaine d’euros demandés, le contenu est plus qu’honnête sans être trop long. Le jeu est entièrement traduit en français pour les allergiques à l’anglais.
Décidément, cet été 2021 est riche en excellents jeux, certains viendront sûrement garnir mon top de fin d’année et Death’s Door en fait partie. Je recommande le jeu à tous les amateurs de Zelda et autres jeux d’aventure du même genre, car il se place parmi les très bons dans sa catégorie. Si vous appréciez le genre, vous ne serez certainement pas déçus.
Développeur : Acid Nerve
Éditeur : Devolver Digital
Plateforme : Steam, GoG, Epic, Xbox
Date de parution : 20 juillet 2021
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur