Craft the World

15 septembre 2025 Harvester

Chez Dystopeek, nous consacrons nos vies à essayer de vous informer en temps réel des sorties vidéoludiques, quitte à en perdre le sommeil et les êtres chers qui nous entourent. Cette recherche constante de la perfection ne pourrait avoir lieu sans un soutien indéfectible de nos millions de lecteurs qui nous encouragent – parfois de manière un peu bourrue – et nous hurlent quotidiennement leur amour dans la rue et sur les réseaux sociaux. C’est donc à vous, fidèles lecteurs toujours en quête de la nouveauté, que je dédie ce test de Craft the World.

Oui oui, le The Craft the World sorti en 2014. Pourquoi maintenant ? Parce que j’avais envie, tout simplement. Et aussi parce que je n’y avais jamais joué. Oui je devrais avoir honte mais vous me connaissez, près des années passées à côtoyer Baalim c’est un concept qui m’est de plus en plus étranger. Toujours est-il que nous y voilà !

~~C’est trois nains qui vont à la mine~~ Dans Craft the World, vous dirigez une colonie de nains qui doivent survivre et prospérer dans un environnement généré aléatoirement vu de côté, comme dans Terraria ou plus récemment Ratopia. Cette vue a le mérite de pouvoir faire tourner le jeu sur les configurations les plus modestes et de rester claire.

Vos nains ~~qui vont à la mine~~ étant de bons petits villageois bien éduqués qui font tout ce que vous leur demandez, vous allez devoir organiser leur emploi du temps entre crafting de nouveaux objets et collecte de matériaux et autres ressources. Forcément les débuts sont un peu poussifs, avec des outils faits de bric et de broc que vous allez lentement améliorer. Le crafting repose sur un système simple : vous devez crafter assez d’objets d’une catégorie pour passer à la suivante.

Cela permet de lentement mais sûrement aménager son havre de paix et de… lutter efficacement contre la faune locale et les attaques intempestives de squelettes, zombies et autres monstruosités. Il faudra donc s’occuper d’aménager votre colonie tout en protégeant et équipant vos fidèles nains.

Le concept ayant été repris dans de très nombreux jeux, vous ne serez donc pas perdus devant Craft the World qui s’apprivoise d’une main, l’autre étant occupé à vous gratter le menton tout en réfléchissant à quelle orientation prendre pour le développement de la colonie. Faut-il s’enterrer dans les profondeurs de la terre ? Ou au contraire essayer de nettoyer la surface ?

Sûrement un mélange des deux car les environnements sont tellement variés qu’il est impossible d’établir une stratégie gagnante à coup sûr. C’est le lot de ces jeux sandbox qui vous donnent énormément d’outils à exploiter à l’envi et ne vous imposent finalement rien, si ce n’est de réussir.

Craft the World vaudra donc ce que vous voudrez bien investir en lui : il est impossible de tout découvrir en un seul run et la génération aléatoire des cartes assurent au jeu une immense durée de vie. L’arbre technologique est touffu, le nombre d’éléments à découvrir immense et il est très facile d’engloutir des dizaines d’heures sans s’en rendre compte.

De plus, l’avantage de se mettre sur un jeu aussi ancien est que vous êtes assuré d’avoir un titre propre qui tournera sur le vieux portable que vous amenez en vacances et d’avoir à disposition d’excellents mods qui vous faciliteront la vie.

Et cerise sur le gâteau, Craft the World propose aussi une dizaine de DLCs qui vous permettront de découvrir de nouveaux challenges et environnements. Comme quoi des fois ça a du bon de faire une pause sur l’actualité et de fouiller le passé !