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Out There: Oceans of Time

Je vous avais déjà parlé en Février dernier de Out There: Oceans of Time, le dernier jeu du Studio Mi-Clos. Après avoir été repoussé de presque deux mois, il est enfin sorti le 26 Mai dernier. Je suis partie explorer la galaxie et je vous en ramène mes impressions sur la version finale.

Pour la description du gameplay, je vous redirige vers mon article précédent (lien dans l’introduction) si vous ne l’aviez pas lu. Il n’a quasiment pas changé depuis la preview. Vous traversez l’univers de galaxie en galaxie, en gérant vos ressources et tentant d’en trouver d’autres afin de maintenir votre vaisseau en état de voyager jusqu’à votre prochaine destination.

Je veux préfacer ce qui va suivre par le fait que ça me peine vraiment d’écrire ces mots. Car voilà, si le gameplay n’a pas beaucoup changé, l’état technique du jeu non plus. Out There: Oceans of Time est malheureusement criblé de bugs et autres problèmes techniques. Après le report, autant vous dire que je ne m’attendais pas à une telle chute en jouant à la version finale.

Il y a d’abord les petits détails, comme le fait que le jeu conserve mais n’applique pas vos préférences à chaque lancement ou retour au menu principal (notamment sur l’option de jouer en mode fenêtre). Ou encore le fait que les touches ne sont pas ré-assignables et que le jeu ne prend pas en considération un clavier AZERTY (pour un studio français, permettez moi de trouver que ça laisse à désirer).

Et puis il y a les bugs vous empêchant de progresser qui vous obligent à sortir du jeu et le relancer pour les résoudre. J’aimerais vous dire que ça ne m’est arrivé qu’une seule fois… mais en une dizaine d’heures de jeu découpées en sessions d’une heure maximum, c’est arrivé quasi une fois par session. Autant vous dire que c’est dur de faire abstraction.

scan de planete

Et pourquoi des sessions d’une heure maximum me direz-vous ? C’est là que j’en viens au principal problème technique que j’ai rencontré sur Out There: Oceans of Time, et pas des moindres. Le jeu est très mal optimisé. Non seulement il présente des ralentissements mais surtout fait chauffer ma carte graphique à un niveau difficilement compréhensible. Les nombreux commentaires sur le forum Steam du jeu tendent à montrer que ça n’est pas lié à ma machine.

Et enfin, mais ce n’est qu’un moindre détail après tout ce que je viens de lister au dessus, mais un certain nombre de succès sont buggés et ne se débloquent pas correctement voire pas du tout.

expedition

Malgré tout, j’ai fini Out There: Oceans of Time, car je voulais vraiment lui donner sa chance. J’ai atteint l’une des fins possibles en environ 8 à 10 heures. J’aurais aimé voir les autres fins possibles, mais soyons honnête, dans l’état actuel du jeu, je ne m’y risquerais pas.

Un point positif s’il en est c’est que l’équipe de Mi-Clos semble être très à l’écoute des critiques des joueurs. Ils semblent travailler activement à réparer les problèmes. Je leur souhaite d’être en mesure de le faire et que le jeu connaisse une seconde vie plus réussie après un début assez bancal.

En attendant, il m’est honnêtement impossible de recommander le jeu en l’état. Si vous lisez ce test dans le futur, allez jeter un œil sur la page Steam du jeu. Si la barre a été redressée, le jeu plaira très certainement aux fans du premier. Dans le cas contraire, malheureusement, il reste à espérer que le prochain projet du studio sera une meilleure réussite.

Site officiel

Développeur : Mi-Clos Studio, Goblinz Studio

Éditeur : Modern Wold, Fractale

Plateforme : Steam, GoG, Epic

Date de parution : 26 Mai 2022

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

EvilBlackSheep

Experte en procrastination.