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WARSAW. La guerre, la guerre ne change jamais…

Varsovie, été 1944. WARSAW vous propose de revivre l’insurrection de Varsovie comme si vous y étiez, en vous donnant le contrôle de l’Armia Krajowa, la résistance polonaise.

Niveau gameplay, WARSAW se découpe en plusieurs phases différentes : l’organisation de vos troupes, ressources et autres au QG de la résistance, les missions en elles-mêmes, qui constituent le plus gros du jeu, et en fin de chaque mission, un événement aléatoire, et le retour au QG.

Bienvenue dans la résistance

Le QG, un peu à la X-Com, vous permet de gérer les ressources ramenées de mission, accéder au marché noir, réparer et assigner vos nouvelles armes à vos troupes, améliorer les dites troupes, choisir quelles actions elles pourront utiliser lors des combats (limités à 4 parmi les actions disponibles pour chaque perso) et de voir lesquelles ont besoin de passer un peu de temps à l’infirmerie. En complément, le QG vous permet aussi de consulter le codex du jeu, très complet, qui contient des informations non seulement sur le passé de vos recrues non génériques mais aussi sur toutes les armes et les unités ennemies. Enfin, vous pouvez consulter la carte de Varsovie avec les différents districts et choisir à qui apporter votre aide.

L’une des nombreuses pages du codex

Les missions, quant à elles, auront différents objectifs, mais toujours le même fonctionnement. Vous déplacez votre groupe sur la carte du district en vue de dessus jusqu’à ce que vous rencontriez un point d’intérêt. Il peut s’agir d’un ravitaillement, d’un événement ou, le plus fréquemment, d’un combat. Le mode de combat rappelle celui de Darkest Dungeon, raison pour laquelle le jeu avait immédiatement attiré mon attention à son annonce. Contrairement à ce dernier, le placement des troupes se fait sur une grille de 2×8 de chaque côté et influe sur les attaques que vous pourrez utiliser.

Une fois vos objectifs accomplis et la mission terminée, après un écran récapitulatif, vous aurez droit à un événement aléatoire, qui peut aller de l’arrivée d’un nouveau membre de la résistance à la mort tragique de l’une de vos troupes. Après ça, retour au QG et un nouveau cycle commence.

Niveau difficulté, si à la sortie WARSAW souffrait d’un déséquilibre, les développeurs ont su être réactifs et rééquilibrer le tout. En mode normal, les combats sont durs mais justes, avec la menace de la mort permanente planant sur vos troupes, en complément de quoi le jeu propose deux niveaux de difficulté supplémentaires. Le jeu dispose d’un tutorial très clair (que vous pourrez choisir de suivre ou de passer à chaque nouveau début de partie), et malgré sa complexité, il est assez intuitif. Les développeurs sont toujours à l’œuvre pour essayer d’améliorer le jeu et ont planifié des mises à jours régulières pour les semaines à venir. On pourra toutefois regretter que ces mises à jour donnent un goût d’Early Access plutôt qu’un jeu supposément terminé, mais ce n’est qu’un petit détail.

La seule chose qui m’a un poil déçue sur WARSAW, c’est que la partie ne dure que 63 jours (plus ou moins 6 à 7h de temps de jeu sur ma première partie). Arrivé au bout de ces 63 jours, le jeu s’achève quelle que soit votre situation, et même si vous aviez réussi ce que vous pensiez être un bon run, il est impossible de sortir vainqueur de l’insurrection. Même si je comprends la justification des développeurs pour le point de vue historique, l’une des choses qui rendait Darkest Dungeon tellement addictif à mon goût était le mode sans fin. A priori, rien n’est malheureusement prévu de ce côté là.

Au final, je recommande le jeu, mais ne vous attendez pas au successeur de Darkest Dungeon qui vous occupera pour des centaines d’heures. Le jeu est exigeant mais équilibré et fera passer un bon moment aux fans de stratégie tout en ne vampirisant pas les mois à venir de votre temps de jeu. Une bonne expérience en général.

Site officiel : https://warsawthegame.com/

Développeur : Pixelated Milk

Éditeur : Gaming Company

Plateforme : Steam

Date de parution : 2 Octobre 2019

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

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Experte en procrastination.