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The Procession to Calvary

Honnêtement, je ne savais pas trop à quoi m’attendre en lancant The Procession to Calvary. Il s’agit d’un point n’ click humoristique qui raconte une aventure à travers des tableaux de la Renaissance. Son développeur, Joe Richardson, a sorti plusieurs jeux du même genre (Four Last Things en 2017) et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a de l’humour à revendre !

Dès le menu, Joe cache des blagounettes !

Le scénario est plutôt simple : votre personnage aime tuer des gens, mais malheureusement pour elle, la guerre est finie et le nouveau monarque – Immortal John – ne veut plus que ses sujets se battent. Fort heureusement, il vous autorise un dernier meurtre, celui de Heavenly Peter, l’ancien tyran, réfugié dans un autre tableau. Ainsi commence votre voyage vers votre sanglant objectif.

Longue vie au Roi !

Pour accomplir votre quête, vous devez parcourir les différents tableaux de la Renaissance et résoudre les différents puzzles sur votre route. A chaque tableau, vous pouvez interagir avec les éléments importants. Vous pouvez les regarder, les toucher, leur parler, ou utiliser votre épée (on en reparle un peu plus tard).

La plupart du temps, vous êtes coincés par un gugusse qui veut quelque chose, et vous devez lui donner ce quelque chose. Quelque chose qui n’est pas en votre possession bien sûr. A vous d’être créatif pour l’obtenir.

Une fois dans votre inventaire, vous pouvez prendre l’objet en question pour le glisser sur le gugusse et vous pouvez avancer au prochain tableau.

N’hésitez pas à utiliser toutes les interactions, vous serez parfois surpris.

Le twist, c’est que vous pouvez dégainer votre épée et l’utiliser sur la plupart des éléments importants. Un lépreux pénible qui ne veut pas vous donner un truc ? Zbeuah ! Un garde un peu relou ? Schlak !

The Procession to Calvary pousse son absurdité jusque dans la résolution des puzzles, car grâce à l’épée, et ce malgré l’interdiction de tuer, vous pouvez transformer toute personne en kebab et poursuivre votre aventure. Et ainsi passer outre tout le déroulé prévu par le jeu.

Tiens Dobby, prends tes chaussettes et fous-moi la paix !

Bien sûr, si vous cherchez de la cohérence, passez votre chemin car Joe ne se cache pas de ses inspirations Monthy-Pythonesques. Entre les dialogues, les quêtes à accomplir et les interactions possibles, c’est à mourir de rire pour peu que cet humour vous sied.

Le jeu aime jouer avec les codes des époques et mêle des réflexions contemporaines et passées dans des situations rocambolesques. La résolution des puzzles est probablement le seul truc logique dans The Procession to Calvary. Logique par rapport au contexte présenté tout du moins !

Absurde qu’on vous dit.

L’absurde est un de mes types d’humour préféré, et Monthy Python étant la référence en la matière, je suis particulièrement friand de ce genre de jeux.

Les mécaniques ont beau être basiques, les puzzles offrent parfois des casses-têtes intéressants et on ne s’ennuie jamais avec le renouvellement permanent de situations loufoques.

Vous ne verrez plus les musées de la même manière.

C’est un jeu léger, rapide – comptez 3h pour tout finir – et qui vous fera rire aux éclats à de maintes occasions. Il est actuellement disponible sur le Gamepass donc si vous disposez d’un abonnement, foncez !

Bonus : la musique que vous entendez est forcément jouée par un ou plusieurs musiciens du tableau, et interagir avec vous indique le morceau de classique joué ainsi que son auteur. De l’humour et de la culture, que demande le peuple ?

Genre : Point&Click

Développeur indépendant : Joe Richardson

Site officiel : http://joerichardson.games/theprocession/

Plateforme : Steam

Prix : 8,99€

Date de sortie : 9 avril 2020

LupusVII

Cliché de geek, boit trop de café, a des projets par dizaines et un backlog de plusieurs vies. Je troque volontiers quelques heures de sommeil à écrire des articles pour vous convaincre d'en perdre également.