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Preview: Floodland

Certains attachés de presse avec qui nous travaillons sont sadiques. Prenez Roger (le nom a été changé pour que vous ne sachiez pas qu’il s’agit de Théo de Plaion) par exemple, qui m’envoie un email un vendredi en me proposant une version démo de Floodland, limitée à 1h de jeu. Et dont je n’avais pas le droit de vous parler jusqu’à aujourd’hui.

Une heure de jeu, sur un survival city builder. Par des développeurs ayant bossé sur This War of Mine. Le sadisme de ce jeune homme n’a aucune limite mais devant ce que j’ai quand même pu essayer, je vais ravaler ma fierté et attendre avec impatience la version finale.

Le pitch de Floodland est simple : l’humanité a déconné avec le climat (m’enfin, quelle idée !) et paf, la Terre s’est vengée et de monstrueux tsunamis ont ravagé la planète, laissant les quelques humains survivants bien embêtés.

Plus d’électricité pour recharger leurs iPhones, qui ne pourront plus leur servir à commander des pizzas qui n’existent d’ailleurs plus. Il va donc falloir remédier à tout ça et relancer l’humanité sur les rails de la destruction finale survie.

Vous commencez donc par choisir un clan, qui vous offrira quelques avantages (et inconvénients, ce sont des développeurs Polonais, ils ne veulent pas votre confort), établirez un camp sur un îlot et devrez trouver de quoi survivre et vous développer.

Oui, c’est ultra classique, mis à part que comme dans Endzone, vous allez réutiliser le plastique et autres déchets régulièrement déposées par les marées en plus des matières premières naturelles.

Cette heure de jeu n’étant qu’un gros tutoriel permettant de se familiariser avec l’arbre technologique et autres concepts déjà vus cent fois, je n’ai guère pu tester la difficulté du jeu, qui comporte « survival » dans son descriptif.

Ce qui me laisse penser que des choses pas terribles vont nous tomber sur le coin de la tronche. Peut-être même qu’il y aura d’autres clans à combattre, allez savoir.

Toujours est-il que pour le moment, je peux vous dire que le jeu est beau, genre peinture avec de gros coups de pinceaux et des tons pastels. C’est mignon tout plein, le zoom avant est limité mais pas le zoom arrière, ce qui permet de bien observer les environ pour savoir où envoyer vos travailleurs.

Je peux aussi vous dire que l’on est dans du classique : vous définissez des zones où collecter les ressources, vous construisez des bâtiments de production nécessitant des travailleurs, construisez une académie pour produire des points de recherche que vous utilisez pour développer de nouvelles technologies permettant d’améliorer vos bâtiments qui… En quelques secondes, l’accroc aux jeux de gestion que vous êtes aura retrouvé ses marques.

Alors, que penser de cette démo ? Déjà, que Lupus et Ruvon rêvent s’ils pensent hériter du test final. Il m’est réservé, sans la moindre hésitation. L’heure passée devant Floodland fut bien trop courte et agréable pour renoncer à la version complète. J’espère qu’il y aura quelques mécaniques originales à débloquer au fil de la campagne, afin de le faire sortir du lot.

Et surtout, j’espère que Vile Monarch, vu son passif, exploitera son pitch de départ pour nous proposer un vrai scénario plein de rebondissements… Mais tout ceci n’est que supposition et il va falloir attendre Novembre pour savoir. En bavant devant ce monde post-apo tout choupinou.

Genre : City Builder

Développeur : Vile Monarch

Editeur : Ravenscourt

Date de Sortie : 15 Novembre 2022

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Harvester

Collectionneur compulsif et un peu trop passionné, accumule jeux et livres en essayant d'entraîner un maximum de gens dans ses vices...