Mini Motorways
Dans un moment d’égarement, j’ai lancé Mini Motorways avec mon café matinal, pour « juste une petite partie, après je me mets au boulot ». Cinq heures plus tard, j’y étais toujours. Ça vous donne un avant goût de ce que j’ai pensé de ce successeur à Mini Metro.
Le principe du jeu consiste à connecter, par un système routier, des habitations au lieu de travail de leurs habitants. Simple, me direz vous. Au début, certainement, mais très vite, les choses se compliquent. Il vous faudra faire preuve d’ingéniosité pour garder un trafic fluide dans votre ville en constante expansion. Comme son grand frère, Mini Motorways est un jeu facile à prendre en main mais complexe à maîtriser.
Au fur et à mesure que les jours s’écoulent, de nouveaux bâtiments apparaissent aléatoirement sur le carte. A vous de réorganiser vos routes et utiliser au mieux vos ressources limitées pour gérer la situation. Vous devez vous assurer que les entreprises reçoivent bien les travailleurs dont elles ont besoin. A la fin de chaque semaine, vous recevez de l’aide supplémentaire sous forme de routes et de divers outils : rond-points, ponts, tunnels, feux de circulation ou encore autoroutes.
Tout comme son prédécesseur, Mini Motorways est un jeu assez zen si vous ne visez pas forcément les gros scores. Ambiance détendue, musique et bruitages à l’avenant et design minimaliste mais très satisfaisant : tout est réuni pour faire baisser votre niveau de stress. Et pour moi, ça marche plutôt bien. En plus des 11 villes disponibles à l’heure actuelle, toutes présentant des topographies différentes, le jeu dispose aussi de challenges du jour et de la semaine. Ces challenges présentent des conditions particulières qui ne sont pas présentes lors du mode normal de jeu. Bref, de quoi vous occuper de nombreuses heures.
Le jeu possède aussi de multiples palettes de couleurs, toute aussi reposantes les unes que les autres selon vos préférences. A noter que le jeu possède un mode pour les personnes souffrant de daltonisme, avec là aussi différentes palettes adaptées. Une option permet aussi de désactiver certaines animations si elles causent chez vous le mal des transports. Ce genre d’options, bien que ne concernant pas la majorité des joueurs, est quelque chose qui devrait être plus fréquent.
Au final et sans surprise, j’ai adoré Mini Motorways. Et je pense que ceux qui comme moi avaient aimé Mini Metro y retrouveront le même plaisir tout en introduisant de nouvelles subtilités. J’ai hâte de voir si Dinosaur Polo Club continuera à ajouter du contenu à Mini Motorways dans les mois qui viennent comme ils l’avaient fait avec le précédent. Mais là moi, j’y retourne. Plus qu’une petite partie, c’est promis, après j’arrête.
Développeur : Dinosaur Polo Club
Éditeur : Dinosaur Polo Club
Plateforme : Steam, Apple Arcade, Nintendo Switch (à venir)
Date de parution : 20 Juillet 2021
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur
