Jeux vidéoJouer

Killsquad

Il y a deux choses très difficiles pour un journaliste de jeux vidéo (oui vous noterez que malgré la présence de Baalim au sein de la rédaction, je considère Dystopeek comme un media semi-professionnel alliant bon goût, talent et modestie) : avoir une conversation sérieuse avec Cekter et parler d’un jeu moyen. Vous savez ces jeux auquel vous jouez avec un certain plaisir et qui, quand vous les laissez de côté, vous sortent totalement de la tête. Comme celui dont je vais vous parler, qui se nomme… euh… attendez je reprends mes notes. Ah oui, Killsquad.

Non je suis méchant gratuitement avec ce pauvre Killsquad qui est somme toute très agréable et qui coche beaucoup de cases dans la longue liste des prérequis nécessaires à un bon jeu.

Mélange de Hack n’ Slash et de top down shooter, il se joue normalement en multijoueur et met en scène une équipe de mercenaires devant accomplir une série de contrats.

Cinq classes différentes de mercenaires qui vont vous orienter dans votre approche : gros bourrin au corps à corps, médic armé d’un rayon laser, gunslinger déversant une pluie de plomb… Oui Killsquad se passe dans un monde futuriste – je crois, soit j’ai raté l’intro soit ils n’ont pas pris la peine d’expliquer – et mise sur un côté techno-bling bling qui change de ce qui se fait bien souvent.

Cela permet en plus de varier les décors en vous faisant intervenir dans des bases spatiales, sur des planètes zarbis et récupérer des trucs, machins et autres bidules (on est des professionnels, j’vous dis !) jamais vus ailleurs.

Pourquoi, pour qui et comment ? Pour améliorer votre équipement et votre mercenaire d’une part, et pour progresser tout au long de la trentaine de contrats d’autre part.

Et comme dans tout bon Hack n’ Slash, il va falloir les faire et refaire ces contrats, pour avoir assez de matière première pour acheter ou améliorer l’armement.

Alors on les fait ces missions, encore et encore pour avoir un niveau assez suffisant pour ne pas se faire rétamer toutes les deux minutes. Heureusement qu’elles sont variées d’ailleurs, avec de bonnes idées : escorte d’un véhicule, course d’un pour à l’autre pour échapper à une atmosphère empoisonnée… on sent que les développeurs ont quand même fait un effort pour varier les plaisirs.

Et ça marche, plutôt bien. Personne ne prêtera attention à l’absence d’histoire, personne n’y jouera non plus des heures sous peine de risquer l’overdose. Mais vous y jouerez pour le challenge – le jeu est loin d’être facile – et le plaisir de débloquer un peu tout et n’importe quoi.

La technique est très propre, tout comme la prise en main qui ne nécessite que quelques secondes. On prend vite ses marques et on jongle facilement entre les différentes capacités de son mercenaire pour en tirer le meilleur.

Killsquad ne souffre d’aucun défaut majeur, si ce n’est le choix de certaines couleurs que je qualifierai pudiquement de criardes, et est idéal en groupe pour de courtes sessions. Choisissez votre contrat, adaptez votre équipement et zou, c’est parti pour une grosse demi-heure d’effets pyrotechniques.

Défoulant, fun mais souffrant d’un manque de personnalité, Killsquad est un investissement que je recommande plus au joueurs en ligne qu’aux joueurs solo. Vous ne vous relèverez pas la nuit pour aller vaincre un boss, vous n’en parlerez pas avec Alain de la compta le matin au café mais le temps de la partie, comme lors d’une conversation avec Cekter, vous vous serez marré. Et c’est bien l’essentiel, non ?

Genre : Top down shooter Hack n’Slash

Développeur : Novarama

Editeur : Novarama

Prix : 24,99€

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Harvester

Collectionneur compulsif et un peu trop passionné, accumule jeux et livres en essayant d'entraîner un maximum de gens dans ses vices...