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Door Kickers 2: Task Force North

Comme le dit son titre explicite, vous allez devoir exploser des portes et ce n’est pas d’enforcer des portes ouvertes que de dire qu’il faudra que vous deveniez expert en la matière si vous voulez progresser dans les campagnes de Door Kickers 2: Task Force North. Bon, l’autre chose que nous apprend le titre, si comme moi vous êtes passés à côté du premier opus, est que les gars de KillHouse Games n’en sont pas à leur premier coup d’essai.

Et force est de constater qu’ils maitrisent bien leur sujet, qui consiste au passage pour ceux qui ne l’auraient pas encore deviné, de faire progresser une escouade de Rangers ou de police indienne dans des décors qui rappellent furieusement des baraquements du Moyen-Orient ou d’Asie centrale même s’il est bien précisé qu’il s’agit d’un pays imaginaire.

Une chose est sûre, c’est que vous allez en bouffer du terroriste ! Que ce soit par la manière forte en utilisant toutes les doctrines et équipements qui se débloqueront au fur et à mesure de votre progression dans les missions, ou plus subtilement. Mais nous y reviendrons plus tard.

Faisons d’abord connaissance avec les membres de votre escouade puisque qu’ils vous accompagneront tout aux long des 2 premières séries de 8 missions qui vous permettrons ensuite de débloquer votre première campagne, où les résultats de chaque mission ne seront plus cette fois indépendants. Il vous faudra alors ménager vos coéquipiers afin de ne pas vos retrouver tout seul en slip face à une horde de fanatiques !

Votre escouade est composée de 40 membres dont deux femmes qui sont spécialisés dans quatre domaines que sont les troupes d’assaut, d’appui, de grenadiers et de tireurs d’élite. Pour ma part, ces derniers constituant une énigme pour des missions se situant presque exclusivement dans des bâtiments ou espaces restreints. Mais en mission ce sera autre chose.

Chacun a bien sûr son équipement propre en plus de celui de base et pourra faire la différence selon les missions proposées, qui demanderont pour la plupart soit d’éradiquer tous les terroristes, soit d’en capturer d’autres, soit de sauver des otages, soit d’empêcher des exécutions ou de désamorcer des bombes.

Les personnages ont, outre leur facies propre avec des gueules bien typées, 3 compétences (adresse au tir, tir d’assaut et terrain) de départ qu’ils pourront faire évoluer en fonction de leur prestation sur le terrain. D’autres améliorations offensives ou défensives pourront au fil du jeu venir étoffer nos soldats qui monteront en grade avec l’expérience, s’ils survivent assez longtemps bien sûr ! Car la vie d’un ranger sera plutôt brève au détour d’une zone mal sécurisée ou d’une balle meurtrière venue de nulle part.

S’ils survivent à une campagne, ils auront droit à des médailles, leur procurant honneur et fierté mais plus concrètement des améliorations de matériels, voire de nouvelles armes. Leur choix dans une mission est aussi important car cela modifie la mobilité, mais aussi la distance et la vitesse avec laquelle votre couverture sera découverte. Car le camouflage ou même l’infiltration est possible.

Bref, on le voit, un ensemble assez complet d’autant plus que j’allais oublier le rang de l’escouade toute entière qui, en progressant, donne des points de doctrine permettant d’améliorer l’entrainement dans les 4 domaines d’expertises. A ce stade, vous me direz : « oui, très bien chef, mais comment on s’en sort sur le terrain ? »Eh bien, je vous répondrai « mais tout à fait honorablement, et ce même pour de la bleusaille comme vous ! »

Car le système est vraiment bien fait et vous aidera à progresser en douceur (si tant est que ce mot soit bien à sa place ici) avec des mécanismes simples mais complets, agrémentés d’une vidéo explicative, que vous aurez alors tout le loisir de mettre à exécution (ça c’est un mot adéquat !) lors de votre prochaine mission. Et si vous avez tout oublié entre 2 sessions de jeu espacées, pas de panique, une synthèse visuelle vous rafraichira vite la mémoire avant de vous remettre dans le bain.

Et on sent bien que les développeurs de Door Kickers 2: Task Force North ont tout prévu car dans le feu de l’action, pausable à souhait, un simple clic sur un soldat donnera accès à l’ensemble des actions, attitudes et interactions possibles qui pourront être combinées avec des trajectoires et orientation de la tête, définies à la souris, pour permettre des combinaisons presque infinies.

On pourra ainsi, outre l’ouverture ou le coup de pied dans les portes, pour ceux qui n’auraient pas suivi, créer des enchainements complexes tel le lancer de grenade puis foncer dans le tas, sauter par-dessus les obstacles, les fenêtres, ouvrir des rideaux, synchroniser des codes d’exécutions, parler à voix basse ou par geste, voire même pour les plus pervers éteindre les lumières une fois équipés de lunettes à visée nocturne.

Pour les campagnes (celles-ci étant en plus regénérées à priori lors de leur création), on a une carte de la zone avec des objectifs (comprendre missions) à accomplir en un temps donné (exemple : 7 jours de campagne avec les jours restants pour faire chaque mission et gestion des blessés qui ne pourront revenir qu’après 5 jours par exemple !). Les cartes de ces dernières sont plus grandes car elles couvrent une zone d’approche.

Pour la re- jouabilité, chaque mission prévoit des options ou contraintes permettant de diversifier l’expérience de jeu ainsi qu’un éditeur permettant d’en créer de toute pièce ou bien d’aller en chercher sur le net. Et, comme si cela ne suffisait pas, une vidéo de chaque mission est enregistrée afin que, en bon professionnel que vous êtes, un débriefing en règle puisse se faire.

A moins que vous ne préfèreriez savourez son visionnage en mode cinéma (comprenez sans les détails des instructions et état des soldats) une bonne bière à la main. C’est à vous de voir.

Bref, je me demande comment à ce stade vous n’êtes pas déjà parti acheter cette petite pépite qu’est Door Kickers 2: Task Force North, soldat ! Quoi, vous êtes allergique à la violence !!?? Mais pourquoi diable vous êtes resté alors ? Déguerpissez immédiatement de mon chemin, j’ai une guerre à mener moi ! Et pour les autres, rompez !

Genre : Stratégie

Développeur : KillHouse Games

Éditeur : KillHouse Games

Date de sortie de jeu : 10 Février 2025

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

faxo

Toujours à contre-courant des modes - wargamer et rôliste du temps des jeux vidéo et vice-versa, adepte des jeux longs et compliqués quand la tendance est à l'inverse - et pas avare de contradictions comme demander plus de tests au rédac’ chef sans en avoir le temps tout en sachant qu'il ne sera pas payé !