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Risky Chronicles and the Curse of Destiny

Nous en discutions avec Baalim l’autre jour : il est parfois très difficile de faire une critique négative pour un petit jeu indé. On a envie de trouver des qualités, on sait que les développeurs ont bossé dur dans leur garage non chauffé mais malgré tout on est obligé de pointer du doigt les défauts. Ca nous coûte bien souvent. Sauf dans le cas de Risky Chronicles and the Curse of Destiny, dont les développeurs se sont clairement foutus de nous.

Oui je sais, vous êtes comme moi : vous avez vu le titre, les captures d’écran et vous vous êtes dit « oh bon sang un clone de Rick Dangerous » ! Alors oui mais… non. Enfin si, c’est un clone. Mais un très très mauvais clone, du genre fainéant qui enlève absolument tout ce qui faisait le charme du jeu à l’origine.

Rick Dangerous à l’époque, c’était un jeu très exigeant dans lequel Rick, le héros, mourrait très fréquemment. Il fallait mémoriser les pièges, les rondes des ennemis, ne pas se relever au mauvais moment… On pleurait des larmes de sang dessus, c’était génial !

Pour que Risky Chronicles and the Curse of Destiny ait une chance, il fallait donc un minimum d’efforts. De nombreux studios ont démontré depuis des années qu’il y a moyen de faire des remakes ou des clones de qualité. Mais là…

Les contrôles sont grossiers, le level design est dix fois moins recherché avec des décors extrêmement pauvres, les musiques sont à se crever les oreilles avec un tournevis… Les graphismes sont à peine choupinous et les modèles sont génériques au possible.

J’ai essayé d’y jouer, ça a duré moins d’une demi-heure. Rendu à moitié fou par la musique, j’ai lâché l’affaire au niveau avec la moto quand j’ai vu qu’il suffisait de se mettre sur un bord pour éviter un maximum de projectiles. J’aurais dû continuer, persévérer, ma conscience de testeur de l’extrême me hurlait dessus. Mais Manor Lords m’attendait. N’importe quoi d’autre m’attendait en fait. Alors j’ai fait ce qu’il y a de mieux pour ce jeu : je l’ai désinstallé.

Vous noterez qu’aucune des captures n’est de mon fait : le jeu ne m’a pas laissé en prendre. Vous noterez aussi la présence d’une vidéo où une personne courageuse a tenu une heure sur le jeu pour en voir le bout. Cette personne a tout mon respect. Risky Chronicles and the Curse of Destiny ne mérite pas un centime ni une minute de votre temps.

Baalim avait raison : c’est pas beau de taper sur un jeu indé mais des fois ça détend.Et surtout sortir un truc pareil en essayant de nous amadouer c’est pas sympa. Je ne veux pas d’un monde où vous achetez Risky Chronicles and the Curse of Destiny !

Genre : Plateformes

Développeur : Consulog

Editeur : Consulog

Date de Sortie : 26 Avril 2024

Prix : 10€

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Harvester

Collectionneur compulsif et un peu trop passionné, accumule jeux et livres en essayant d'entraîner un maximum de gens dans ses vices...

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