Re:call
Aujourd’hui je vous parle de Re:call, un jeu d’aventure dont les principales mécaniques tournent autour de la manipulation des souvenirs. Comme ça, j’imagine que ça ne vous dit pas grand chose, alors regardons de plus près.
Je ne vais pas vous parler précisément de l’histoire de Re:call car c’est dur de le faire sans gâcher la découverte. La narration étant principalement axée sur un mystère, cela serait un peu dommage. Au lieu de cela, je vais vous parler du point fort du jeu : la mécanique qui tourne autour de la manipulation des souvenirs. En effet, en les revivant, des choix se présentent à vous. Selon ces choix dans le passé, les conséquences influent sur des éléments du présent et permettent de progresser dans l’histoire.
Dans la première moitié du jeu, la majorité des situations à résoudre pour progresser tournent autour de cette mécanique, qui est de loin ce que le jeu propose de plus intéressant. Malheureusement, dans la seconde partie du jeu, ce type de gameplay est moins présent et remplacé par des puzzles à base d’infiltration et d’activation d’interrupteurs. Du classique mais qui n’offre pas grand chose au jeu. J’aurais personnellement aimé que les séquences de manipulation du passé soient beaucoup plus présentes tout au long du jeu.
L’aspect visuel de Re:call est simple mais soigné. Cependant pour le reste, le jeu est techniquement assez… épuré. Et j’entends par là qu’il n’y a quasiment aucune option disponible. Vous voulez régler le volume sonore ? Démerdez vous avec votre mixer Windows. Vous voulez jouer en mode fenêtré ? Certainement pas. Même si vous forcez le mode fenêtré, impossible de réduire la taille de la fenêtre. Des options de résolution ? Là non plus, rien à voir. Et ne pensez même pas à réassigner les touches. Même l’option de prendre une capture d’écran avec F12 ne fonctionne pas.
Un peu plus gênant, vous n’avez aucun contrôle sur les points de sauvegarde et Re:call vous force parfois à répéter des dialogues que vous aviez déjà passés lorsque vous reprenez votre partie en milieu de niveau. Au final, rien de dramatiquement gênant mais tout un tas de petits défauts qui s’accumulent et influent sur la qualité de vie du joueur.
Au final, Re:call est un jeu intéressant mais qui reste assez limité, probablement faute de moyens. A près de 20€ pour 6h de jeu, à vous de voir si vous préférez attendre une réduction potentielle. Ceci étant dit, il vaut la peine d’être joué pour peu que le concept vous attire et que vous puissiez passer outre ses quelques petits défauts.
Développeur : maitan69
Éditeur : Whitethorn Games
Plateforme : Steam, Switch, Xbox, itch.io
Date de parution : 17 Janvier 2023
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur
