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Darksiders III

Alors Darksiders 3, qu’est-ce c’est que ce truc ? L’apocalypse, les anges, les démons, les 4 Cavaliers ça vous parle ? Si oui, Darksiders peut être fait pour vous si tataner des anges, démons et autres joyeusetés du genre ne vous dérange pas. La dernière production de Gunfire Games œuvre dans le genre bon gros RPG plutôt orienté « Action-Adventure » du style j’explore la map, je découvre une capacité qui m’aide et je m’en sers pour la suite (ou pour ce que je ne pouvais pas faire au début du jeu). Un peu de backtracking donc, à l’instar de tous les jeux où vous devez récupérer des améliorations d’armes.

Dans les opus précédents on incarnait Guerre et Mort (War & Death pour les puristes), dans ce troisième opus c’est avec Fury, la seule cavalière, que l’on va commencer le jeu.

Le gameplay reste classique par rapport aux précédents opus & aux jeux d’action-aventure avec cependant quelques petites nouveautés : l’arme principale de Fury est « Mépris », un fouet sert certes à latter du méchant, mais qui, dans les parties exploration et ses phases de plateformes, devra être utilisé comme celui du célèbre Idiana Jones pour se balancer ou atteindre un rebord pour récupérer une de ces fameuses améliorations.

L’autre nouveauté est le système « d’abysses » qui, pour ne pas trop spoiler l’histoire, sont au cœur du gameplay pour progresser dans les différentes parties des niveaux.

Pour commencer à attaquer le vif du sujet sur ce jeu : de mon point de vue c’est un jeu tout à fait correct, avec une durée de vie d’une quinzaine d’heures pour faire l’histoire principale et les petites « quêtes annexes ». Et là je vous parle en difficulté normale, avec des petits moments mettant les nerfs à l’épreuve où l’on va recommencer un combat de boss ou une séquence de plateformes parce qu’un gentil démon nous a balancé des projectiles dans la face pour nous faire tomber et ainsi nous taper à nouveau la séquence… Autant vous dire que je n’ai pas encore testé en difficulté plus élevée, même si j’adore le challenge.

Il y a également un côté emprunté aux Dark Souls, comme le 2nd opus où lors de notre mort il faudra revenir vers le lieu de la défaite pour récupérer nos « âmes », enfin dans le cas présent une espèce de spectre qui contiendra l’expérience et le pognon pour Vulgrim.

Vulgrim qui c’est celui-là ? Et bien c’est notre plus grand pote, dans ce jeu comme dans les 2 autres opus ! C’est en effet le marchand pour acheter des items comme les potions de soins, de boost, que ce soit de dégâts, défense, chaos (la forme badass des cavaliers) ou courroux (ce qui permet de lancer une bonne grosse attaque des familles selon l’arme équipée), mais pas que !

Il nous propose également de convertir nos âmes pour monter en niveau, ce qui nous donnera un point à investir pour augmenter soit nos PV, soit les dégâts physiques ou magiques (dégâts après une esquive parfaite). Et dernière atout de ce cher démon : l’antre des serpents, qui permet de se téléporter entre les différentes zones où l’on a découvert ses boutiques, qui font donc aussi office de check-points.

Parlons maintenant de ce qui cause aux gens : les boss et les bastons ! C’est du classique pour les combats mais ça marche tellement bien : des combos rapides, avec une légère attente pour enchaîner sur un autre combo, des esquives qui lorsqu’elles sont parfaites donnent lieu à un contre qui fait relativement mal selon les points que l’on a investis dans la capacité et des armes uniques. Au début, on n’a que le fouet mais au fur et à mesure on gagne d’autres armes avec leurs particularités, sachant qu’on peut en plus les équiper d’améliorations qui sont, soit angéliques, soit démoniaques. Le côté ange va augmenter la vie maximale alors que le démoniaque se concentrera sur les dégâts, mais au final après quatre augmentations on va avoir l’amélioration ultime, qui va donner les HP et les dégâts. Une excellente idée pour orienter son gameplay, avec l’éternelle question : tu veux survivre plus longtemps ou tu veux taper plus fort ? Au début tu choisis mais à la fin tu as les 2 !

Les boss de ce jeu ne sont pas assez difficiles à vaincre à mon goût (j’adore la difficulté de Dark Souls alors je ne suis pas une référence en matière) car une fois que l’on a trouvé le bon timing, on enchaîne les contres et on dérouille le boss plus ou moins facilement.

Le seul petit défaut à signaler est comme souvent notre cher caméraman qui ne prend pas toujours le bon angle, ce qui fait que l’on ne voit pas certains ennemis qui ont le temps de nous en mettre une ou deux dans la face. Fury a aussi de temps en temps deux mains gauches et ne veut pas s’accrocher aux rebords pour grimper. C’est très rare mais il fallait quand même le mentionner.

Et là, comme Harvy me l’avait fait remarquer : je n’ai pas encore parlé du monde dans lequel tout se passe ! On est presque dans le même monde que Darksiders 1er du nom, celui avec avec War : un univers post-apo ravagé par une guerre entre anges et démons, avec en plus quelques passages dans des souterrains. Il y a aussi un autre endroit qui ressemble à l’enfer mais on y fait un tour plus pour le côté RP/cinématique que comme un niveau à part entière. Je ne vais pas en dire trop pour ne pas spoiler mais les décors rendent bien et collent bien à l’univers,

Au niveau réalisation, le jeu est agréable à voir, l’unreal engine 4 n’est plus à présenter mais pour le faire tourner en Epic il faut quand même une jolie bécane. Sur une 1080 GTX ça passait en enlevant les post-traitements et les trucs gourmands qui ne rajoutent pas grand-chose de toute manière.

Le level design est quant à lui bien pensé : on va progresser, choper des pouvoirs, faire du backtracking si nécessaire pour les compos mais aussi en progressant on va débloquer des raccourcis pour revenir devant les boss depuis le check-point sans se retaper 10 minutes d’acrobatie et de trajet.

Alors ce Darksiders 3 : recommandé ou pas ?

Alors moi je dis oui Monsieur ! J’ai adoré les opus précédents et celui-ci m’a bien surpris : le gameplay change par rapport au deuxième épisode et Fury a un côté attachant au final. C’est beau, ça occupe un bon moment : j’ai plus de 15h actuellement avec seulement 76% des succès sur Steam (38/50) et je compte bien passer quelques heures en plus pour approcher du 100% et donc le faire en difficulté maximale et rager encore un peu vu qu’en normal certains boss étaient quand même costauds sans être insurmontables. Voilà mon avis sur ce Darksiders que j’ai attendu et je n’en suis pas déçu. Si vous avez d’autres avis ou choses à compléter faites m’en part en commentaires !

Genre : Action, Aventure, RPG

Développeur : Gunfire Games

Éditeur : THQ Nordic

Date de parution : 27 nov. 2018