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Flotsam

Eh bien voilà ! C’était à prévoir : le monde tel qu’on le connaissait a disparu, submergé par les flots multicolores d’un océan pollué ! Mais tout n’est pas perdu ! A bord de votre rafiot (el famoso Flotsam) et accompagné de votre fidèle équipage, vous parcourez ce nouveau monde à la recherche de ressources, de survivants et de nouvelles technologies à exploiter afin de construire une ville flottante autour de votre vaisseau amiral !

Ainsi, Flotsam est un city-builder original qui nous plonge (littéralement) dans la gestion matérielle mais également humaine. Tous nos membres d’équipages ont en effet leurs atouts et leurs faiblesses, veulent du confort (les fous !) et ne pas nager dans une eau polluée.

Après 6 ans d’accès anticipé la version 1.0 est enfin disponible et les développeurs de Pajama Llama Games sortent depuis au moins un patch par jour ! J’ai lu pas mal de choses concernant les bugs rencontrés par les joueurs mais je n’ai pas eu l’occasion d’en faire les frais…

Mais revenons-en aux mécaniques du jeu. Vous êtes donc à bord d’un petit navire à propulsion électrique alimenté par l’huile de coude et le bon vouloir d’un trio de personnages dans un environnement orienté cartoon très joliment animé et mis en musique (bon, ok, vous voudrez certainement la couper après quelques heures, mais elle est apaisante).

Tout est à faire et il faut avant tout rassembler les ressources flottant aux alentours. Bois, plastique et algues constituent les premiers éléments permettant d’alimenter vos ouailles et de construire les premiers logements et les premières stations de travail.

Chaque station a un but bien précis et on peut bien entendu mettre en place des chaines de production au fur et à mesure que l’on fait évoluer sa colonie flottante. Cela va du séchage du bois, la transformation d’algues en repas et la production d’outils à la construction d’écoles, de postes de recherche (l’arbre technologique est très bien fourni) et de postes de production et de stockage d’énergie.

Chaque personnage possède une histoire personnelle, un métier et de ce fait, de compétences générales et particulières avec des activités préférées dans lesquelles ils excellent. Lorsqu’ils effectuent leurs tâches ils gagnent des points d’expérience qui peuvent être distribués parmi les 8 compétences (construction, athlétisme, liquides, fabrication, recherche, cuisine, pêche et récupération).

Comme il est possible de prioriser les tâches, vous pouvez assigner ces dernières en fonction des forces de vos travailleurs. Le moral doit également être surveillé de près car il influe sur les performances des survivants. Ils veulent à boire (de l’eau non salée !), manger des aliments variés et de qualité et se tenir éloignés de la pollution.

En début de partie ils vont récolter les ressources à la nage, c’est assez inconfortable et ils vous le font savoir, surtout si vous allez dans les zones polluées. Plus tard, vous aurez accès à de petites barques plus confortables. 

La carte est vaste. Elle est découpée en régions parsemées de ressources flottantes mais également de points d’intérêt. Tout n’a pas coulé et on peut explorer de minuscules ilots à la recherche d’outils, de matières premières et autres composant, mais également de survivants à intégrer à notre communauté.

Ainsi naquit Kevintown, en hommage à Kevin Costner et son Waterworld ! Chaque jour nous voguons vers l’inconnu, récoltant un maximum de ressources sur notre passage pour faire grandir notre chez-nous.

De nouveaux membres nous rejoignent, les recherches technologiques s’enchainent et nous ouvrent les portes vers de nouvelles possibilités de construction et de manufacture. Kevintown croît… jusqu’à ce qu’on se retrouve à court de ressources flottantes ! Il faut donc anticiper au plus vite cette problématique afin d’orienter nos recherches vers des solutions de production ou d’utilisation alternatives afin de tenter de vivre en autarcie.

Si Flotsam a une courbe d’apprentissage très douce et que l’aide intégrée permet d’appréhender tous les aspects du jeu, cela ne m’a pas empêché de précipiter Kevintown pas loin de l’extinction lorsque j’ai oublié de fabriquer un billot permettant de chauffer l’eau salée pour en faire de l’eau douce. Malgré les alertes et mon stock de bois imposant je n’avais pas la bonne ressource pour alimenter l’adoucisseur…

Prenez bien le temps d’étudier vos lignes de production. Prenez garde aussi à l’itinéraire de votre rafiot ; plus votre ville est lourde, plus l’autonomie est faible. Il faudra alors rechercher des moyens d’améliorer la flottaison et d’augmenter la production d’énergie.

Je vous le dis franchement, Flotsam n’est pas un jeu auquel j’ai joué des nuits entières sans pouvoir m’arrêter. Non, comme d’autres jeux, je l’ai lancé avec grand plaisir une heure par-ci une heure par-là lorsque je voulais me relaxer ou que je n’avais pas envie de me faire déglinguer sur Tarkov.

Kevintown poursuit son développement et l’exploration de la (grande) carte suit son cours également. Je découvre de nouvelles ressources, de nouveaux survivants viennent renforcer mon équipage et contribuer à la survie de tous les habitants de ce Waterworld bourré de surprises…

Genre : City-builder flottant

Développeur : Pajama Llama Games

Editeur : Stray Fawn Publishing

Date de sortie : 4 Décembre 2025

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Ding Chavez

Joueur PC depuis TO7-70, ancien pigiste chez PC4WAR puis passé du côté obscur de l'airsoft chez Red Dot magazine et Airsoft Addict tout en administrant son excellent blog ! Depuis, tous ces magazines ont été annulés. Autant dire que CanardPC a eu chaud mais on ne répond pas de l'avenir de Dystopeek... Qu'as-tu fais Harvester ???

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