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Farlanders

Et si on attaquait l’année correctement ? Pour mon premier article de 2023, on va parler de Farlanders, un jeu mélangeant puzzle et stratégie. L’objectif est simple : terraformer Mars !

Farlanders propose des petites cartes, avec un concept de gestion de ressources associé à des mécaniques de tour par tour. Commençons par le début. Grande inspiration, c’est parti, on y va.

1er contact

Les cartes se découpent en cases, vous avez plusieurs types de cases, de la montagne au canyon. Ces cases vont être importantes, car les différents bâtiments vont avoir besoin de différents types de cases pour être construits.

De manière assez classique, les bâtiments servent à produire des ressources ou à accueillir des colons. Il en existe bien assez pour que les expliquer dans un article soit complexe. Vous débloquez davantage de bâtiments dans un arbre à technologie. Classique aussi des jeux du genre.

Petite colonie deviendra grande

En agrandissant votre colonie, vous débloquez des paliers qui donnent des points de technologie ainsi que des ressources. Qui dit colonie, dit colons ! Régulièrement, des habitants viendront peupler votre colonie martienne. Ceux-ci consomment de l’électricité, de l’eau et de la nourriture, qu’il faut produire en quantité adéquate.

Ah et les effets des bâtiments, habitats ou usines, s’améliorent s’ils sont posés correctement. Par exemple, les panneaux solaires s’améliorent s’ils sont les uns à côté des autres.

Vous disposez de 9 ressources : celles produites par des bâtiments (électricité, eau, nourriture, matériaux et verre) et celles produites “autrement” (argent, terraforming, épices, matériaux électriques).

A chaque tour, les ressources s’ajustent en positif ou négatif selon votre colonie. Des événements, visibles en bas à droite des screens, indiquent ce qu’il va se passer. Il y a 3 types d’événements, l’arrivée de colons en bleu, de nouvelles offres d’échange en jaune et des options de terraforming en vert.

Vraiment satisfaisant de voir sa colonie grandir !

Vous avez chaud ? Moi aussi. Mais c’est fini pour l’explication basique des mécaniques. Pourquoi toutes ces informations me direz-vous ? Bien sous couvert d’un petit jeu minimaliste, Farlanders en a sous le capot.

Toutes ses mécaniques s’assemblent subtilement, et votre cerveau fume au fur et à mesure des stratégies à mettre en place pour optimiser votre colonie. Et encore, on a pas parlé d’argent, de bonheur des citoyens… Il faut bien que je vous laisse découvrir des trucs !

Bien que très fourni, on prend facilement le pli

Dans la version actuelle, Farlanders propose deux modes de jeu : le mode libre et le mode campagne. Le premier est assez classique, vous devez juste faire prospérer une colonie de plus en plus grande.

La campagne, quant à elle, propose une sorte de tutoriel allongé. Chacun des 7 chapitres met en avant une ou plusieurs mécaniques présentes dans Farlanders. Et en profite pour rajouter des éléments de lore ici et là !

Toutes les missions disposent d’objectifs secondaires, pour se casser encore plus la tête sur la compréhension et l’optimisation des différentes composantes du jeu.

Un écran de mission

Ce que je trouve le plus malin dans ce jeu, c’est la mécanique de terraformation. Lors des événements de terraformation, vous avez le choix entre 3 tuiles pour modifier la map. Il y a des parfois des conditions, c’est aléatoire, on peut “sauvegarder” des tuiles pour plus tard, les recycler contre une ressource.

Bref, plein d’idées, de nombreuses mises à jour à prévoir, un vrai petit trésor indépendant. C’est d’autant plus impressionnant que c’est l’œuvre d’une seule personne ! On n’est à rien du Dystoseal, le jeu est encore un peu vert pour ça, mais il a le potentiel pour l’avoir dans quelques updates !

Genre : Puzzle, Stratégie, Gestion
Développeur : Andriy Bychkovskyi (site officiel)
Éditeur : Crytivo 
Plateforme : PC (Steam)
Prix : 12.49€
Date de sortie : 17/01/2023
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

LupusVII

Cliché de geek, boit trop de café, a des projets par dizaines et un backlog de plusieurs vies. Je troque volontiers quelques heures de sommeil à écrire des articles pour vous convaincre d'en perdre également.