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Nuclear War Simulator

Il est des titres dont on aimerait éviter qu’ils se rapprochent trop de l’actualité. Nuclear War Simulator est de ceux là, vu qu’il vise à donner au joueur la possibilité de créer ou de jouer des scénarios qui permettent d’avoir une idée de l’impact qu’aurait une guerre nucléaire à grande échelle. Beaucoup d’entre nous ont déjà joué avec des sites comme Nukemap ou Outrider qui permettent de faire joujou avec l’effet d’une seule bombe sur la carte du monde (Oui j’ai bien évidemment visé la maison d’Harvester comme tout le monde) mais ici on passe au niveau supérieur.

Tiens j’ai déjà entendu ça

Enfin, dans l’idée en tout cas vu que le but principal est d’offrir au joueur une simulation plus qu’un vrai jeu. Je m’explique. Vous aurez le choix entre charger un scénario existant (de base ou venant des mods de la communauté) ou en créer un nouveau. Le premier choix vous place surtout dans le rôle du spectateur tout en vous laissent parfois une certaine latitude pour placer des éléments ou créer un plan d’action.

De manière générale, le but est quand même de voir les effets dévastateurs déclenchés par le-dit scénario (comme l’utilisation de bombes nucléaires dans le conflit Ukrainien). Bref c’est un peu comme les sites cités plus haut à plus grand échelle, même si assez rapidement le jeu va bouffer les ressources matérielles de votre PC, et donc pour voir les détails des pertes humaines vous devrez faire pause, laisser le jeu calculer le tout avant de continuer le visionnage.

L’ours en vol

Créer un scénario à partir de rien veut dire tout créer, les bases militaires, le placement des unités pour tous les pays, la préparation des événements. L’IA peut être activée pour ne pas passer 100 ans à construire tout ça pour tous les pays mais on est à nouveau dans l’optique de créer un scénario bien spécifique à « regarder ». Sachant qu’il n’y a pas vraiment d’aspect gestion, pas de budget à respecter et même le placement se fait selon le bon vouloir du joueur.

Rien ne vous empêche de placer une station radar au fond de l’Océan ou de construire une base Russe à la place de la maison d’Harvester (mais non je ne lui en veut pas, qu’est-ce-qui vous fait dire ça ?). Pire, si vous ne créez pas d’adversaire et lancez une attaque, la simulation ne s’en formalisera pas et vous détruirez vos propres installation. Prends ça moi-même, depuis le temps que je te déteste dans le couloir… euh je m’égare.

ça fume mon Lieutenant

On ne peut pas dire que l’interface ou les graphismes soient très sexy non plus, cela fait le boulot mais ça reste quand même assez daté. Il faut dire que la simulation a été créée par un développeur seul et qu’il est dessus depuis quelques années déjà. Alors quid ? Vous l’aurez compris, je ne conseille pas vraiment l’expérience aux néophytes ou aux dilettantes de la bombe.

Ici on s’adresse aux vrais, à ceusses qui reniflent de l’uranium au petit déj et qui connaissent toutes les plateformes de lancement des-dits engins qui font Kaboom. On est bien dans la simulation pure et dure si vous mettez toutes les cartes de votre côté et que faites abstraction de tout ce qui n’est pas là.

Kaboom en approche

Voilà voilà, si Nuclear War Simulator va sans problème charmer les gamers survivalistes, ce n’est pas un programme à mettre entre toutes les mains, de par sa complexité, du temps qu’il faut pour créer les scénarios et puis au final de l’aspect « mains libres » assez présent dû à l’absence de réel aspect gestion (et je dirais ludique).

Il a cependant le mérite d’exister et de fournir une expérience qui aura le don de glacer l’échine des plus amorphes d’entre vous.

Développeur : Bit Mirror

Editeur : Slitherine Ltd

Genre : Simulation

Date de sortie : 2 Février 2023

Prix : 24,99€

Page Steam

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

SA_Avenger

Le Belge taciturne du groupe, pas fan de quoi que ce soit mais touche-à-tout aux goûts éclectiques, amoureux du cinéma, de littérature et de chanson française à texte, bref un nostalgique invétéré. Ancien beta testeur hardcore, je joue encore régulièrement à des jeux obscurs aux règles complexes que je termine d'ailleurs rarement.