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Heroes of the Seven Islands

Après 2 ans de développement solo et plus de 1000 heures de travail sur son temps libre, Rap2h a eu la joie de voir Heroes of the Seven Islands (HOTSI) enfin disponible sur Steam au mois de septembre !

Cet hommage aux jeux de rôles classiques point&clic type Might&Magic et à la BD – notamment les créations de fantaisy simples et colorées d’Elodie Shanta – l’ont poussé dans ses retranchements. En effet, il a non seulement écrit et programmé le jeu mais il a également dessiné à la main sur papier puis peint la totalité du contenu de l’aventure, soit 267 décors et 789 sprites ! Pour quelqu’un qui n’est pas dessinateur de formation ce n’est pas une mince affaire !

Comme souvent dans ce type de jeu, l’histoire est assez simple : le grand méchant FURAX L’INDESTRUCTIBLE, carcasse sans chair et corps sans âme, est arrivé par une faille interdimensionnelle dans le monde coloré et insouciant d’Émeyralia pour y répandre la TRISTESSE et le DÉSESPOIR. Rien ne semble pouvoir l’arrêter : son influence grandit de jour en jour, de nombreux disciples le rejoignent et des CRÉATURES DE CAUCHEMAR apparaissent sur tous les continents.

Selon la prophétie, seul L’ORACLE pourrait le vaincre, mais cette feignasse a pris sa retraite il y a des siècles… Pour le retrouver, il faut réunir les 7 clés détenues par les 7 souverains des 7 îles de l’Archipel d’Émeraude. QUATRE HÉROS, braves parmi les braves, ont été choisis pour cette quête. L’avenir d’Emeyralia est entre leurs mains.

Ok, j’avoue, j’ai copié-collé le pitch officiel ! C’est mal mais il résume parfaitement la situation (et en plus, je ne suis pas payé !). Tout commence par la composition de votre joyeuse bande composée de quatre animaux/aventuriers.

Nom, tête, classe de personnage et vous êtes prêts à aller arpenter la première île de Heroes of the Seven Islands. J’ai opté pour un mage de guerre, Harvester incarne un barbare (comme dans la vraie vie !) et j’ai ajouté Sandman comme moine du groupe et un certain Gunthar (??) le ménestrel nous accompagnera également dans cette quête pour sauver le monde !

Je dois avouer que j’ai choisi un peu au hasard parmi les 9 classes disponibles. Bien sûr je connais un peu l’univers du jeu de rôle et de l’heroic fantasy mais je ne savais pas exactement si les compétences et les capacités spéciales de ma troupe allaient s’avérer efficaces face aux hordes déchainées de méchants qui peuplent les 7 îles.

En définitive je trouve que cela contribue à la rejouabilité de Heroes of the Seven Islands car on peut composer de multiples combinaisons en fonction de comment on souhaite aborder les combats et l’exploration.

Rassurez-vous, vos héros pourront gagner des niveaux et apprendre de nouvelles compétences en cours de route, il n’est donc pas obligatoire d’avoir un spécialiste en crochetage ou en alchimie directement en début de partie. Les professeurs sont disséminés sur les sept îles et un onglet permet de savoir où vous pourrez améliorer votre art et surtout à quel niveau d’expertise. Comme vous pourrez naviguer d’une île à l’autre sans limite (à part pécuniaire), vous allez faire des aller-retours que ce soit pour affiner ces fameuses compétences ou remplir certaines quêtes.

Au fil du temps et des niveaux atteints (visitez les tavernes pour valider la progression), vos personnages pourront être promus et gagner de nouvelles capacités spéciales. C’est complet et varié ! Chacune des îles comporte un niveau conseillé pour s’y rendre et il vaut mieux s’y tenir sous peine de se faire étriller… Elles sont représentées par une carte individuelle sur laquelle on peut visiter de nombreux lieux, dont le fameux château royal au sein duquel le souverain local vous donnera une mission pour récupérer l’une des 7 précieuses clés. Des événements aléatoires font parfois irruption sur la carte, n’hésitez pas à vous ruer dessus !

En vue carte, on clique sur un endroit et on bascule sur un tableau représentant un paysage, un bâtiment etc. On navigue ensuite entre les différents écrans du tableau via des petites flèches rouges. Lorsqu’un élément est cliquable le curseur se transforme en main, n’hésitez pas à fouiller le moindre trou, le moindre buisson et le moindre caillou afin de trouver de l’or, des ingrédients alchimiques et de la nourriture (oui, vos sbires ont faim et mangent à chaque période de repos).

Lorsque des ennemis apparaissent, le jeu bascule en mode combat. Si vous ne pensez pas être en mesure de l’emporter, vous pouvez fuir lâch… euh, effectuer un repli stratégique en bon ordre jusqu’à posséder le niveau requis pour dégommer ces vilaines créatures ! Si vous préférez, vous pouvez vous concentrer sur un ennemi, le tuer, fuir et vous soigner soit via des sorts, potions ou en vous reposant une journée (au prix d’une ration alimentaire) puis revenir achever les autres. Attention cependant, les monstres sont régénérés tous les 15 jours.

Les combats sont au tour par tour. L’ordre d’action étant déterminé par le score de vitesse des différents intervenants, il est conseillé de favoriser cet attribut chez les lanceurs de sort afin de booster les guerriers assez vite ou envoyer des malus aux adversaires avant qu’ils ne vous frappent lâchement. C’est assez tactique même si l’on a vite fait de développer une routine efficace en attendant de nouvelles compétences ou des sorts plus puissants.

Au gré des aller-retours sur les îles, des missions parfois absurdes (à dessein !) et des références plus ou moins subtiles à l’univers de l’heroic fantasy et du gaming, il vous faudra entre 5 et 10 heures pour terminer Heroes of the Seven Islands. Cela peut paraître court mais en ce qui me concerne je n’ai jamais joué plus d’une heure par session.

Heroes of the Seven Islands tend à être répétitif mais j’ai pris du plaisir à chaque fois que j’ai relancé le jeu et me suis attaché à mes quatre bras-cassés qui ont tout de même fini par devenir sacrément balèzes ! La musique est plaisante, discrète et ne vous reste pas des heures en tête une fois que vous avez terminé de jouer.

Les graphismes peuvent paraître simplistes (en même temps, c’est l’idée) mais tout est mignon et joliment coloré. Tout cela dans un univers qui ne se prend pas au sérieux et qui nous permet de passer de bons moments. La cerise sur le gâteau ? Pas besoin d’avoir une machine de guerre pour en profiter !

Genre : Jeu de Rôles

Développeur : Rap2h

Editeur : 2 Left Thumbs

Date de sortie : 9 Septembre 2025

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Ding Chavez

Joueur PC depuis TO7-70, ancien pigiste chez PC4WAR puis passé du côté obscur de l'airsoft chez Red Dot magazine et Airsoft Addict tout en administrant son excellent blog ! Depuis, tous ces magazines ont été annulés. Autant dire que CanardPC a eu chaud mais on ne répond pas de l'avenir de Dystopeek... Qu'as-tu fais Harvester ???

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