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Early Access: Fast Food Simulator

Lors d’une de nos discussions enflammées autour de notre repas gastronomique de fin d’année chez l’un des 3 géants américains de la cuisine rapide et standardisée, généreusement offert par la pensée par notre rédac’ chef préféré (oui, je sais, il n’y en a qu’un mais comme il nous espionne écoute…), nous nous sommes posé la question si nous réussirions à faire mieux grâce à nos nombreuses heures passées à l’écran à gérer des tas de trucs, tous plus bizarres les uns que les autres. Eh bien, notre vœu vient d’être exaucé avec ce Fast Food Simulator.

Tout d’abord, nous commençons dans la peau d’un employé qui devra faire ses preuves avant de pouvoir s’assoir dans le bureau du boss. Et il va en falloir des journées avant que cela se produise, car tous les 3 jours environ, un nouveau composant est débloqué ce qui permettra au bout de 15 jours de proposer des menus, au 18ème d’avoir du poulet et à partir du 30ème une carte très diversifiée, sans oublier les contenants (gobelets, barquettes, sacs, …) mais aussi emballages qu’il faudra mettre à la poubelle.

Mais avant de pouvoir préparer son premier hamburger, il faudra passer commande de tout ce qu’on estimera produire pour la journée car, si certains produits peuvent se conserver, tout ce qui sera cuit et non vendu devra être détruit (oui, ici nous ne recongelons pas les produits décongelés !). On dispose d’une somme de départ qu’il va donc falloir faire fructifier si l’on ne veut pas que notre enseigne ferme rapidement.

Rassurez-vous, ce n’est pas la partie la plus compliqué de Fast Food Simulator, d’autant plus que leur business plan laisse quelque peu à désirer avec un prix de revient pour un hamburger simple (1 steak de bœuf et 2 tranches de pain) à environ 5€ pour 2€ annoncé sur la carte ! Heureusement, nous sommes aux US où règnent en maître les pourboires pouvant aller au-delà des 20€, ce qui rattrape l’ensemble !

Chaque journée de Fast Food Simulator commence donc par attendre le camion de livraison qui doit se trouver juste à côté vue la rapidité avec laquelle il arrive (mais bon, au royaume de la voiture, on n’allait pas nous livrer à pied quand-même). Une fois la marchandise déchargée (et oui, là-bas non plus les chauffeurs ne nous donnent pas de coup de main), il faut préparer la zone travail afin d’être le plus efficace.

Il faut cuire la viande à 100% des deux côtés (ceux qui rêvait de proposer des burgers tartares ou des semelles de chaussures pourront passer leur chemin) et disposer les pains et emballages à proximité. Attention à ne pas trop préparer à l’avance car le client est retors et peut très bien demander un double burger, voir des ingrédients en plus. Quelle idée saugrenue !

Une fois tout préparé, on peut enfin ouvrir la boutique et accueillir les premiers clients… qui ne se bousculent pas, tant que la popularité reste faible. Heureusement car il vous faudra tout faire depuis la prise de commande, la confection des burgers et autre joyeuseté comme les boissons et frites, jusqu’à empocher les tips et débarrasser les plateaux (oui, le client est très paresseux), en passant par la distribution en salle.

En fin de journée (durée paramétrable en termes de jeu), on obtient le récap des pertes et profits, ce qui permettra à terme d’embaucher des salariés pour tenir la caisse ou gérer la salle. A noter qu’un drive-in est aussi à l’ordre du jour et que l’on peut jouer en coopération.

Mon implication actuelle ne me permet pas de m’extraire des tâches d’employé et m’empêche donc, tel que vanté dans la pub, d’aspirer aux hautes fonctions managériales que nous envieraient les patrons du CAC40, c’est à dire la gestion du personnel et pourquoi pas l’agrandissement du restaurant. Ce n’est que pure spéculation de ma part car rien n’indique, à ce stade, que ce soit possible dans le jeu.

Fast Food Simulator reste agréable à jouer malgré tout et la monotonie est rompue par les nouveaux ingrédients qui se débloquent au fil des niveaux, rendant petit à petit le jeu plus complexe. Néanmoins, au-delà de l’aspect déjà éprouvé dans d’autres jeux de cuisine où ce dernier remplit le job sans grande innovation pour l’instant, rien ne semble indiquer que l’on pourra reproduire les fabuleux concepts novateurs vu dans le film Le Fondateur, comme l’aménagement des postes, la conception de nouveaux produits ou l’achat pertinent de machines toujours plus sophistiquées. A vérifier donc lors des prochaines mises à jour et évolutions. Bref, pour l’instant du divertissement, oui, de la simulation poussée, non !

Genre : Gestion

Développeur : No Ceiling Games

Editeur : No Ceiling Games

Date de sortie : 10 Décembre 2024

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

faxo

Toujours à contre-courant des modes - wargamer et rôliste du temps des jeux vidéo et vice-versa, adepte des jeux longs et compliqués quand la tendance est à l'inverse - et pas avare de contradictions comme demander plus de tests au rédac’ chef sans en avoir le temps tout en sachant qu'il ne sera pas payé !

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