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NBA 2K26

Oh ! My ! God ! Non, je ne fais pas du Friends revival en imitant Janice, je suis simplement ravi d’avoir l’opportunité d’écrire un article sur NBA2K ! Pensez donc, j’étais accroché à NBA Live depuis le milieu des années 90 et très assidu jusqu’en 2000, les opus suivants ayant marqué la longue descente en enfer du titre d’EA Sports (it’s in the game !). Puis j’ai passé quelques années loin de la NBA jusqu’à reprendre contact lors d’un voyage d’affaire en Asie centrale…

Equipé de mon PC portable pour tout loisir, je me suis fait envoyer NBA2K9 sur la recommandation d’un collègue. Je ne connaissais pas la série NBA2K et j’étais complètement largué, LeBron James ? Kevin Durant ? C’est qui ? Il est où Michel Jordane ? Avec ce collègue on enchainait les parties endiablées le soir et il m’a remis en contact avec la Grande Ligue ! Depuis, j’ai acheté pas moins de 8 épisodes de NBA2K au gré des évolutions du jeu sur PC. A part la taille de l’installation (de 9 gigas en 2010 à 150 gigas aujourd’hui…) beaucoup de choses ont changé, en bien et en mal.

L’explosion des réseaux sociaux et des micro-paiements devait bien polluer le jeu vidéo à un moment donné et la série NBA2K est un exemple parfait de ces dérives : une suite d’incitations à participer à des matches en ligne en compagnie de parfaits inconnus habillés de façon ridicule et dont une bonne moitié a un comportement à la limite de la décence, jouent solo à un sport collectif (Et oui W0ehùnterc@lt3ch2007, il y a un bouton pour faire les passes sur ta manette…) , sans compter ceux qui trichent malgré le système antitriche intégré, bref, du multi-joueur quoi…

Et puis il y a l’aspect grind ou paye. J’ai eu le privilège que 2K nous offre la version bonus superstar permettant d’avoir 100 000 crédits (les VC) dès le départ et donc de pouvoir me créer un joueur avec un rating de 75. Sinon, vous commencez à 60 et quelques et devez soit payer pour avoir des VC, soit accomplir des tâches à en perdre la tête : du karting (???), des challenges online, des entrainements à rallonge etc.

Ce genre de petite vidéo est très immersive.

Vous êtes censé être un prospect NBA prometteur mais n’avez pas les statistiques en conséquence. Il est dès lors hyper frustrant de ne pas rentrer un shoot ni de pouvoir faire une passe ou courir plus vite que les joueurs adverses. Le jeu devient alors hyper chronophage et je peux comprendre l’attrait de passer à la caisse pour booster son joueur si on n’est ni chômeur ni insomniaque ni streamer. Néanmoins, le modèle économique est imparable vu l’impatience des gens de nos jours. Good job 2K !

Vas-y, paye jeune impatient, paye !

Et tant que j’en suis à l’instant coup de gueule, je ne peux pas passer sur une chose qui m’énerve au plus haut point depuis DES ANNEES !! La musique ! La plupart des titres illustrant le jeu sont des titres hip-hop d’artistes américains connus et reconnus. Qui dit hip-hop, dit paroles parfois explicites. Je le sais, vous le savez, 2K le sait. NBK2K est un jeu destiné à un public varié dont les pré-ados.

Du coup quasiment toutes les chansons sont censurées, on a donc un blanc à chaque fois qu’un des artistes va parler d’animaux (ils semblent en effet passionnés par les biches, les phoques, y compris les museaux de phoques et les biches à museaux de phoques…). Ayant la chance de comprendre l’anglais je trouve ces coupures extrêmement frustrantes, surtout que j’apprécie le hip-hop. Choisissez des titres plus neutres mais laissez-les tels quels, nom d’un castor !

le prologue donne lieu à des interactions avec nos adversaires et nos coéquipiers

Ah, j’allais oublier : cerise sur le gâteau, alors que le jeu tournait impeccablement depuis sa sortie, depuis le patch du 22 septembre j’ai désormais des plantages à répétition, des freezes sur les séquences de SMS avec mon agent et certaines scènes de transition, les textures qui s’affichent en décalage… Normalement un patch doit résoudre les problèmes, pas en créer mais malheureusement c’est une expérience quasi annuelle avec NBA2K version PC…

Et je précise que ma config’ n’est pas vraiment à la rue et le jeu est installé sur un SSD Nvme (c’est fortement conseillé) ! Dès lors, faut-il enfiler une robe de chambre et brandir un gros bâton en criant fuyez, pauvres fous ? Surtout pas malheureux ! NBA2K26 a des défauts, oui, mais il est incontestablement le roi du jeu de basket !

Aller Marine !

Le nombre de modes de jeu est tout bonnement hallucinant et permet de vivre l’expérience de ce sport à de multiples niveaux : Jouez des matches en mode Play Now mettant en scène les légendes de la NBA époque par époque ou n’importe quelle équipe de NBA et WNBA. Ce mode est idéal pour une partie rapide en solo, à deux assis dans le canapé ou en ligne.

A ce propos, la WNBA a un mode dédié et je peux vous dire que les joueuses ne sont pas là pour faire de la figuration, il y a sans surprise un excellent niveau de technicité, de tactique et d’adresse et j’ai pris énormément de plaisir à tenter des tirs fous avec Marine Johannes et ses New York Liberty ! Vous pouvez créer votre joueuse, gérer une ou plusieurs équipes sur une ou plusieurs saisons, jouer les play-offs directement. Bref, une expérience complète !

même les parquets de la NBA cup sont représentés

Le mode MyTeam est basé sur un jeu de cartes (type Upper Deck et consort) permettant de composer votre équipe de rêve et d’activer des bonus de chaussures, coach, compétences et j’en passe ! Ce mode complet et complexe bénéficie d’un tutorial permettant d’en appréhender les bases.

Si vous êtes un joueur sociable, les modes en ligne compétitifs sont pour vous ! Le mode PlayNow permet d’affronter des joueurs du monde entier avec les équipes NBA de cette saison, les emplacements Rec Center et Pro Am du quartier vous ouvrent des matches en 1vs1ou en équipes (de 2 à 5 joueurs). Des classements sont mis à jour en permanence et vous pouvez même voir une statue de votre joueur prendre place dans le quartier, appelé désormais The City.

Les VC servent également à acheter des vêtements, c’est très cher

Parlons-en de cette City. Il s’agit d’un espace ouvert dans lequel vous pouvez naviguer à pied, en skate, vélo, kart, moto (oui oui…) de boutique en terrain avec votre avatar MyPlayer. Tout cela soit pour simplement vous balader, changer l’apparence de votre joueurs (moyennant des VC bien entendu !) ou mener à bien les missions qui vous sont confiées (participer à des 3vs3, faire les entrainements du Gatorade Center et tout un tas d’autres choses que je vous laisse découvrir).

Mais The City est également une composante essentielle du mode MyPlayer/MyCarrer. Ce mode vous place dans les sneakers de ce fameux prospect NBA dont nous parlions plus haut. Au travers d’une introduction scénarisée que je ne vous divulguerai pas, nous suivons les aventures de notre avatar et de ses proches, jusqu’au soir de la draft NBA.

ce sous-titre devrait être imprimé partout dans le mode multi

Les résultats de la draft peuvent être soit laissés aux petits soins du jeu (et dépendent de vos performances précédentes) soit vous tenez absolument à jouer dans votre équipe de cœur et vous pouvez participer à un draft combine (une sorte d’épreuve pour justement faire vos preuves) pour la rejoindre. Une fois drafté vous êtes lâchés dans la ville et cherchez à accomplir votre destinée en remplissant des tâches diverses et variées.

Tout est géré, la présence de votre agent et la gestion des contrats publicitaires, les réseaux sociaux au travers de votre téléphone, les entrainements d’équipe, les projets annexes (dont la création d’une ligue spécifique pour détecter les futures stars de la ligue). Vous êtes totalement libre de vos mouvements et de vos activités, vous jouez à votre rythme et vous pouvez totalement ignorer l’aspect microtransactions, multijoueur et tout ce qui s’en suit.

Remarquez les détails jusqu’au moindre tatouage de cette joueuse

C’est comme ça que je joue depuis des années et je n’ai jamais dépensé un centime dans des VC, je suis patient, j’améliore mes compétences à force de travail, comme dans la vraie vie, je gère la carrière de mon alter ego (et ce n’est pas facile d’être petit dans ce sport !) en surfant sur les différents événements qui surgissent ici et là…

Enfin, on peut toujours tenter l’aventure MyNBA (anciennement MyGm si je me souviens bien) si c’est l’aspect tactique et gestion d’équipe qui nous anime. On incarne le General Manager d’une équipe et est ainsi responsable des choix de draft, des transferts, des contrats, des finances, des membres du staff etc. Ce mode nécessite un bon investissement car il y a vraiment beaucoup de mécaniques à apprendre et à maitriser.

magnifique contre de Briana Stewart

Le top est que l’on peut choisir à quelle époque commencer sa carrière. Tout est configurable pour une expérience de jeu maximale. Si vous voulez commencer doucement, un mode MyNBA simple permet d’alléger la charge de travail et de profiter rapidement de ce mode de jeu. Si ce sont directement les playoffs qui vous motivent vous pouvez directement lancer une session en ligne ou hors ligne pour vivre l’excitation des phases finales…

Mais tous ces modes de jeu ne serviraient à rien s’ils étaient desservis par un aspect technique défaillant, des contrôles erratiques et des graphismes d’un autre âge. NBA2K26 jouit d’un réalisme à couper le souffle en ce qui concerne la modélisation des joueurs et de leurs mouvements. C’est forcément un peu inégal entre les joueurs actuels et les légendes des années 80 mais l’ensemble reste cohérent.

que serait un temps mort sans les danseuses

Le rendu des terrains, de la foule et autres reflets, lumières etc. est superbe et le son n’est pas en reste. On a vraiment l’impression de suivre un match depuis la salle ou devant sa télévision, avec le show de la mi-temps (on pourrait d’ailleurs se passer du trio magique Shaq/Johnson/Smith, leurs interventions étant peu opportunes), les danseurs et danseuses, les animations telles que le tir à 10000 dollars du public ou la dance cam.

Les animations sont fluides et les transitions de mouvement sont plus naturelles que sur les opus précédents et chaque joueur a ses mouvements signature, ses mimiques et ses gestes de réaction lors d’un panier réussi, ou raté, un contact, une célébration et j’en passe !

ne me demandez pas pourquoi mais on peut faire du karting

Les contrôles sont également exemplaires et un tutoriel complet permet d’apprendre les actions basiques comme les tirs et dribbles les plus complexes. Le jeu ne vous laisse jamais dans l’ignorance. Je joue avec un contrôler XBOX pour Pc et je n’ai pas constaté de latence ou de problèmes particuliers, lorsque je lance un mouvement le joueur s’exécute en fonction de ses compétences.

Le système de tir de cette année conditionne la réussite d’un panier à un minutage parfait. A chaque tir ou layup, une jauge apparait à l’écran et une zone verte symbolise la zone de lâcher du tir parfait. Cette zone varie en fonction des caractéristiques de votre joueur, de ses badges de compétence mais également d’éléments tels que l’angle de son corps, l’opposition adverse, les déplacements etc.

pour les anciens !

C’est un coup à prendre mais on s’habitue vite. Les débuts sont rendus plus faciles dans l’intro MyPlayer : lorsque le personnage est en ligue mineure j’ai l’impression que les stats sont boostées, ou le jeu beaucoup plus permissif, cela évite de se décourager dès le départ parce qu’on ne rentre pas un tir…

Finalement, le plaisir de jeu est bien là malgré les bugs récurrents parfois un peu pénibles (le jeu qui crashe à la 8e étape du tuto MyTeam par exemple…) et à chaque fois qu’on lance le jeu c’est un voyage au pays du basket américain qui débute ! On a du mal à lâcher la manette tant il y a de choses à faire et à découvrir et tant le rendu des matches est excellent. On est toujours plus durs avec les jeux qu’on aime et moi, j’aime NBA2K26 !

Genre : Simulation de Basket

Développeur : Visual Concepts

Editeur : 2K

Date de sortie : 5 Septembre 2025

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Ding Chavez

Joueur PC depuis TO7-70, ancien pigiste chez PC4WAR puis passé du côté obscur de l'airsoft chez Red Dot magazine et Airsoft Addict tout en administrant son excellent blog ! Depuis, tous ces magazines ont été annulés. Autant dire que CanardPC a eu chaud mais on ne répond pas de l'avenir de Dystopeek... Qu'as-tu fais Harvester ???

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