Tiny Aquarium: Social Fishkeeping
L’été est là, avec sa canicule. Vous en avez marre, vous pouvez à peine bouger le bout de l’index, écrasé par la chaleur. Vous vous traînez vers votre ordinateur, fixez votre bibliothèque Steam et là c’est le drame. Les FPS et RTS demandent trop d’énergie, la sueur vous coule sur les yeux donc impossible de lancer un hidden object game. Que faire ? Et bien pourquoi ne pas lancer Tiny Aquarium: Social Fishkeeping ?

Je sais, c’est surprenant de lire que je vous recommande un idle game à gros pixels. Sûrement un contrecoup d’une exposition prolongée au soleil. Sûrement, j’étais le premier à hésiter à lancer le jeu quand la clé est arrivée. Mais vous nous connaissez à Dystopeek, toujours du journalisme de l’extrême.
Pour ceux qui ignorent le concept, un idle game continue de vivre sans vous, même lorsqu’il n’est pas lancé. Dans Tiny Aquarium, où vous collectionnez toutes sortes de poissons dans vos aquariums, cela signifie que vos pensionnaires vont continuer à générer des pièces, qui serviront à acheter plein de choses dans la boutique et grandir.

Cela signifie qu’ils auront faim aussi et que la vitre de l’aquarium se salira. Mais pas de panique, un petit coup d’éponge, quelques granulés et ce sera reparti comme en 40. Oui, comme la température extérieure.
Vous démarrez avec un petit aquarium, une canne à pêche et une barque. A vous d’aller pêcher de nouvelles espèces de poissons – grâce à différents appâts – ou de les acheter avec la monnaie in-game.

Une fois vos prises dans l’aquarium, vous pourrez les nourrir pour les faire grandir, les faire se reproduire ou même les vendre, ce qui s’avèrera vite indispensable car la place est limitée.
En pêchant, nourrissant vos pensionnaires ou remplissant diverses missions (avoir 3 poissons exotiques, avoir 2 poissons rares…) vous gagnerez en expérience et donc en niveau, ce qui vous permettre d’accéder à d’autres aquariums, du meilleur matériel… C’est progressif, c’est sympa et cela permet de toujours avoir quelque chose à faire.

Si au début on n’a qu’une demi-douzaine de poissons, on se retrouve très vite à gérer plusieurs aquariums, à déplacer les poissons de l’un à l’autre, à repérer ceux de la même espèce avec les meilleurs gênes pour les faire se reproduire, à décorer ici avec des herbes, là avec un coffre pirate. Bref, à regarder tout cela vivre.
Tiny Aquarium a comme sous-titre Social Fishkeeping, car il est possible d’aller voir les aquariums des autres et d’aller pêcher (via un mini game très simple) avec d’autres joueurs et d’ainsi accéder à un tchat.

C’est sympa même si guère indispensable et cela permet de prendre des idées de décorations ici et là. Cela permet aussi de se rendre compte de la richesse du jeu qui propose des dizaines de poissons.
Tiny Aquarium est un jeu que l’on peut facilement survoler d’un air dédaigneux en explorant Steam. Sa direction artistique très particulière – je vous avoue que j’ai encore du mal avec elle – et son côté ultra simpliste font que nombre de joueurs vont l’ignorer. Monumentale erreur.

Il y a un côté addictif, avec cette envie d’avoir toujours plus de poissons, toujours plus de races différentes, dans de beaux aquariums bien décorés, qui fait qu’on y revient quotidiennement au début, puis plusieurs fois par jour, pour des mini-sessions.
Et comme les développeurs sont sadiques, il est possible de réduire le jeu à une mini-fenêtre (le tiny mode) et de la laisser dans un coin de l’écran, afin de toujours avoir un œil sur ses poissons.

Récapitulons : des poissons tout mignons, des dizaines de choses à débloquer, une personnalisation très complète des aquariums, une communauté très active et une progression constante et gratifiante. Ca semble pas mal, non ?
Rajoutez à cela un prix tout mini, 5€, et vous obtenez le prochain jeu que vous allez acheter et sur lequel vous passerez des dizaines d’heures sans même vous en rendre compte. De rien !
Genre : Gestion d’aquarium
Développeur : Lunheim Studios
Editeur : Future Friends Games
Date de sortie : 23 Juin 2025
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur