Luck be a Landlord
Il y a des jeux comme ça, qui ne payent pas vraiment de mine mais qui vous accrochent pendant des heures. En ce début d’année, pour moi, c’est Luck be a Landord. Ce petit roguelike deckbuilder au concept innovant vient de sortir d’Early Access et je m’y suis plongée pour vous.
Parlons tout de suite du côté le moins attirant du jeu : son aspect visuel. Harvester et son allergie aux gros pixels vous dirait qu’il est moche, mais ne l’écoutez pas (NdHarvester : c’est faux, j’ai juste dit qu’il est… euh…). Alors oui, c’est du pixel art très basique et sans fioritures, mais c’est propre. On dirait que tout a été fait sous paint mais peu importe. Car à vrai dire, on s’en fout. Justement, c’est propre, ça ne fait pas saigner les yeux, et ça suffit bien. Parce que l’important ici, c’est le gameplay.
Le concept de Luck be a Landlord peut surprendre. S’il s’agit d’un roguelike deckbuilder, il n’en a pas l’air au premier coup d’œil. En effet, le principe de base est que vous devez jouer à une machine à sous afin de collecter assez d’argent pour payer votre loyer. Mais le deckbuilding me direz vous ? C’est là que le concept est génial. Au lieu d’un paquet de cartes, vous constituez ici le pool de symboles qui vont ensuite pouvoir apparaître sur la grille de votre machine.
Au début, ça peut sembler un peu confus et simpliste, mais on se rend vite compte qu’il n’est pas forcément judicieux d’ajouter trop de symboles ou n’importe lesquels. On apprend les synergies et on optimise son deck au fur et à mesure des parties. Du deckbuilding classique, en somme, mais assez bien fait mécaniquement parlant. Comme dans beaucoup de deckbuilders, la chance devra être au rendez-vous en début de partie pour constituer un deck qui vous permettra de survivre les diverses échéances de loyer.
Au bout de 12 échéances payés, le jeu vous propose de continuer en mode infini ou de passer au niveau suivant, chaque niveau ajoutant un nouveau handicap à la liste. Je ne veux pas beaucoup plus ajouter afin de ne pas gâcher la découverte, mais si vous accrochez au gameplay, Luck be a Landlord présente suffisamment de niveaux pour vous occuper un long moment. Bien entendu, si le côté un peu répétitif vous révulse, passez votre chemin.
Au final, le concept de Luck be a Landlord a plus que bien fonctionné pour moi. J’y reviens presque tous les jours pour « juste une petite dernière partie, demain j’arrête ». Une bonne surprise de ce début d’année. Si vous n’êtes pas encore décidés si ce jeu est pour vous ou non, une démo est disponible sur Steam. Pour moi vous l’aurez compris c’est un grand oui.
Développeur : TrampolineTales
Éditeur : TrampolineTales
Plateforme : Steam
Date de parution : 6 Janvier 2023
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur
