Winter Burrow
L’hiver approche et il est l’heure de se faire une boisson chaude et de sortir un plaid pour vos sessions de jeux vidéo. Et pour vous mettre dans l’ambiance, je vous propose aujourd’hui Winter Burrow, un jeu de survie cosy qui vous met dans la peau d’une petite souris qui va devoir survivre aux conditions drastiques de la forêt en plein hiver.
En effet, notre petit protagoniste, après la mort de ses parents, décide de quitter la ville qu’ils avaient rejointe dans son enfance et de retourner aux sources. Leur ancien terrier, situé au fin fond d’une forêt enneigée, est malheureusement tombé en ruines. Il va donc être de la responsabilité de notre petit héros poilu de remettre tout ça en état, tout en aidant les autres animaux avec leurs petits soucis personnels.
Winter Burrow, à son cœur, est un jeu de survie. Bon, on n’est pas sur du Don’t Starve au niveau de la difficulté, rappelez-vous, c’est de la survie cosy. Mais comme dans celui-ci, vous allez devoir collecter différents matériaux tout en survivant au froid et à la faune hostile de ces bois. Avec les matériaux collectés, vous pourrez non seulement vous bricoler de l’équipement, vous tricoter des habits chauds, mais aussi bien entendu, réparer le fameux terrier.
En parallèle, il y a une trame principale impliquant votre tante Betulina ainsi que divers autres habitants de la forêt, qui ont tous une histoire dramatique à vous raconter. Et si vous avez suivi ce que je vous disais en intro, c’est à vous, comme souvent, de résoudre les problèmes de tout ce petit monde.
Bon, commençons par ce que j’ai aimé, car globalement, j’ai apprécié le jeu. Déjà, visuellement, le jeu est une pépite. Il vous donne l’impression de jouer à l’intérieur d’un livre pour enfant (certains thèmes de l’histoire sont un peu dramatiques cependant, donc ses visuels n’en font pas un jeu enfantin pour autant). Winter Burrow est globalement relaxant et feel good, malgré quelques petits points dont je vais vous reparler, ce qui pour moi rempli le contrat du jeu de survie cosy.
Cependant, tout n’est pas parfait dans la forêt enneigée. Les reproches à faire au jeu sont mineurs et relatifs à la qualité de vie du joueur, mais il faut bien les mentionner. En haut de ma liste, l’absence de carte pour les gens qui ont des problèmes d’orientation et qui demande un temps d’adaptation. Un autre petit bémol est la partie décoration, pourtant souvent un argument de vente des jeux cozy. Les meubles que peuvent être tournés que de deux façons différentes, ce qui limite énormément les possibilités. Moi qui d’habitude adore ça, j’ai vite laissé cette partie du gameplay de côté.
Enfin, le vrai reproche que j’ai à faire à Winter Burrow est sa durée de vie. Il m’a fallu seulement 9 heures pour le finir, et cela malgré ma tendance à fréquemment me perdre et rallonger ainsi mes trajets. Il doit être possible de le finir encore plus vite sans forcément se presser. Ajoutez à ça que la rejouabilité n’a que peu d’intérêt une fois que vous avez terminé l’histoire et vous voyez mon souci. Quand on me dit jeu de craft et de survie, je ne pense pas à quelque chose d’aussi court.
Au final, Winter Burrow est un jeu sympathique, mais pas exempt de petits défauts. Cependant, son principal, à mes yeux, reste sa durée assez courte, surtout pour un jeu de survie, même cosy. J’ai du mal à le recommander les yeux fermés, mais je ne vous dirais pas de vous en tenir éloignés non plus. J’ai beaucoup apprécié l’expérience, mais je reste un peu sur ma faim. Si vous aviez essayé la démo, le jeu reste fidèle à celle-ci, donc si la courte durée ne vous fait pas peur, lancez-vous tout de même dans l’aventure.
Développeur : Pine Creek Games
Éditeur : Noodlecake
Plateforme : Steam, Switch, Xbox
Date de parution : 12 novembre 2025
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur
