Jeux vidéoJouer

Spellcaster University

Il vous en avait parlé il y a maintenant 5 ans alors qu’il était encore en Early Access mais vu qu’il est maintenant disponible en v1.0 sur consoles, autant en remettre une couche. Il, c’est SA_Avenger, le plus Belge de nos rédacteurs parti pousser des mini-lui dans sa Belgique natale. Et l’autre lui, c’est Spellcaster University.

Avant toute chose, je précise que j’ai testé cette version finale sur Switch 2, ce que je pensais être une bonne idée. Un petit jeu comme ça, à faire tranquillou en voyage ou vautré sur le canapé. Monumentale erreur, il est quasi-injouable sur le petit écran. J’y ai donc joué vautré sur le canapé mais devant la télé, en pestant contre l’interface qui fait de son mieux mais qui n’est clairement pas prévue pour ce type de contrôles.

Rappel rapide du concept de Spellcaster University : vous dirigez une université de magie alors que le Mal a envahi le monde et que pour une fois il n’a pas été repoussé, du fait d’un souci de calendrier. Vous avez donc un temps limité pour remplir vos objectifs, après quoi vous êtes envahi et obligé de déménager. Oui, le scénario n’est vraiment qu’un début d’excuse. Heureusement, derrière ça assure un peu plus.

Il va donc vous falloir former vos étudiants selon différentes écoles de magie et construire une université digne de ce nom en empilant, un peu comme dans Ale Abbey, les salles dédiées ici aux cours d’alchimie, là à ceux sur la magie de la nature. Vous devrez aussi former des Maisons, à la Harry Potter, en leur donnant un nom et un blason et surtout en choisissant les priorités dans les études pour leurs membres, ce qui est idéal pour spécialiser les élèves.

Ceux-ci, en étudiant, vont générer de la mana dans le domaine concerné, mana que vous pourrez dépenser dans un deck dédié. A chaque achat, vous piocherez trois cartes pour n’en sélectionner qu’une : ce peut être un bâtiment dédié à l’école de magie en question ou alors des artefacts. Il y a aussi un deck classique dans lequel vous trouverez les salles communes ou dédiées au fonctionnement de l’université.

Vous avez aussi diverses factions cohabitant dans le voisinage : le Roi, les Aventuriers, les Paysans, le Troll ou les Orcs… Tout ce beau monde a une opinion sur vous et généralement elle n’est pas positive. A vous donc de satisfaire leurs demandes et besoins pour améliorer vos relations et ainsi vous en faire des alliés qui vous apporteront de nombreux bonus.

Vous aurez aussi des donjons à visiter, de manière simplifiée toute fois : vous formez une équipe de 4 élèves et décidez comment ils doivent réagir aux différents événements se produisant pendant l’exploration : fuir un combat, looter au risque de faire apparaître un boss… Durant les affrontements, vous n’avez rien à faire si ce n’est regarder vos élèves se défendre pour ensuite décider d’arrêter les frais ou de continuer. Un petit ajout sympathique mais qui ne forme pas le cœur du jeu.

Spellcaster University semble avoir bénéficier d’un excellent suivi avant d’arriver à cette version finale. Le jeu est très propre techniquement, dispose d’une patte graphique un peu enfantine qui a le mérite d’être claire et lisible et propose suffisamment d’événements pour ne pas avoir l’impression de toujours faire la même chose.

Il y a plusieurs zones de départ, apportant différents bonus, et à chaque partie gagnée vous en débloquerez de nouvelles. Comme il n’y a pas de campagne scriptée, il faudra prendre les sessions comme des petits défis à battre. Les parties étant courtes, ce sont des challenges intéressants qui poussent à revenir régulièrement sur le jeu.

S’il n’est pas le plus profond des jeux du genre, j’ai trouvé Spellcaster University riche en petites mécaniques et événements rigolos. La gestion des différentes réserves de mana permettant d’acheter dans différents decks est intéressante car les prix augmentent à chaque pioche, ce qui oblige à diversifier ses programmes d’étude.

Rythmé, rigolo et accessible à tous, c’est donc un titre que je recommande si vous voulez faire des petites sessions sans vous prendre la tête, en essayant différentes approches pour avoir les meilleurs élèves possibles (on choisit leur futur métier à la fin des études).

Il ne vous occupera pas 40h de suite mais restera assurément sur votre disque pendant de nombreux mois, juste pour l’avoir sous la main pour en refaire une de temps en temps. Notre Belge à nous avait, encore une fois, eu le nez creux !

Genre : Gestion

Développeur : Sneaky Yak Studios

Editeur : Sneaky Yak Studios

Date de sortie : 2 Mai 2025

Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Harvester

Collectionneur compulsif et un peu trop passionné, accumule jeux et livres en essayant d'entraîner un maximum de gens dans ses vices...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *