A Musical Story

J’aurai pu commencer cet article en citant Baloo et en chantant « il en faut peu pour être heureux… », mais je vais vous épargner ce supplice. Toutefois, son adage se révèle vrai une fois de plus. Alors que certains cherchent la complexité (que ce soit pour les graphismes ou le level design), d’autres optent pour un style beaucoup plus épuré. A Musical Story fait partie de la seconde catégorie. Mais ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, ce n’est pas pour autant qu’il n’y a pas un gros travail derrière. Et je peux vous dire que dans ce cas précis, le travail a payé.

A Musical Story, c’est quoi ? C’est un jeu de rythme. Je pourrai même dire, c’est un jeu de rythme comme il en existe beaucoup. Mais ce serait mentir. D’abord, parce que ça sous-entendrait que je connais bien le genre, ce qui est faux. Ensuite parce que j’aurai, a minima, joué à plusieurs de ces jeux. Encore une fois, non. J’ai à peine effleuré PaRappa The Rapper à l’époque de sa sortie sur PlayStation (en 1996 !). Et beaucoup plus récemment (en 2020), j’ai joué à Rhythm Doctor (sans en voir la fin, mais en avançant quand même un peu dans le jeu).

Mais A Musical Story est différent. Il est pour moi unique. Unique, parce qu’il propose un vrai road-trip. Unique, parce que la musique m’aura littéralement transporté d’un bout à l’autre du jeu. Unique, enfin, parce que je suis allé jusqu’à la fin du jeu. Alors oui, le jeu n’est pas long (je suis arrivé à la fin en environ 3 heures.). Mais sa magie a opéré sur moi. Et j’en suis ressorti comme on sort d’un rêve agréable qu’on a pu vivre jusqu’à sa fin.

L’histoire débute sur un lit d’hôpital. Un sosie de Jimi Hendrix est allongé, un moniteur sonne au rythme de ses battements de cœur. Il est inconscient. Le jeu commence. On appuie sur la flèche gauche, la flèche droite, parfois les deux en même temps. Il arrive aussi qu’il faille maintenir les touches appuyées. Des commandes très simples donc. 

Le tout étant d’être dans le rythme. Les commandes sont affichées sur le périmètre d’un cercle qui vient encapsuler les images/animations relatant l’histoire de ce musicien alité. Le jeu alterne agréablement les moments de gameplay avec les séquences narrant l’histoire et sa progression.

Tout m’a plu dans ce jeu. Que ce soit la partie musicale, le style graphique, la période ciblée, l’histoire, le gameplay choisi et sa présentation à l’écran. C’est un tout qui peut se consommer en une partie. C’est un tout unique et indissociable. C’est une expérience comme je n’en avais pas eu encore dans ce genre de jeu vidéo et comme je n’en aurai probablement pas d’autres. C’est donc un énorme coup de cœur personnel et à ce titre, je lui décerne un Dystoseal of Quality sans l’ombre d’une hésitation. Et en plus, le billet d’entrée n’est pas élevé. Allez, je file me refaire l’intégrale de The Doors et de Jimi Hendrix.

Genre : Jeu de rythme

Développeur : Glee-Cheese Studio

Éditeurs : Digerati           

Plateformes : PC, Switch, PS4&5, Xbox One | Series X&S, iOS & Androïd

Prix : 12.49 € (Steam)

Date de parution : 04 mars 2022

Testé sur PC sur une version commerciale