Death by Scrolling
Malgré son titre, Death by Scrolling ne vous propose pas de faire défiler indéfiniment votre flux sur le réseau social de votre choix. Le jeu est en fait un rogue like d’action où vous devez progresser dans un environnement qui défile verticalement de façon quasi perpétuelle.
Death by Scrolling marque aussi le retour de Ron Gilbert, à qui l’on doit les très célèbres Monkey Island, Maniac Mansion ou encore plus récemment Thimbleweed Park. La barre de nos attentes est donc, à priori, placée assez haut. Voyons si Death by Scrolling restera dans les mémoires ou sera facilement oublié.
Bienvenue au purgatoire, où ici aussi, le capitalisme a pris le dessus. Maintenant, pour atteindre la vie éternelle ou que sais-je, vous allez devoir passer à la caisse. Problème ? Vous venez de mourir, vos poches sont complètement vides et les tarifs du passeur sont aussi élevés que le prix des œufs aux USA. Là où vous avez un peu de chance dans votre malheur, c’est que pour collecter cette somme, nul besoin d’aller bosser à la chaîne pour l’éternité. Le purgatoire est un cycle sans fin de niveaux peuplés d’ennemis hostiles, mais aussi de précieuses piécettes éparpillées un peu partout.
Ces niveaux, comme je vous le disais en introduction, défilent verticalement de façon inexorable, alors que vous tentez de collecter assez d’argent pour payer le passeur, mais surtout de survivre à tout ce qui veut votre peau, y compris le bas de l’écran, car oui, vous pouvez simplement mourir en vous faisant coincer par ce dernier, comme le titre l’indiquait.

Entre chaque niveau, vous faites escale dans un village où vous pouvez vous reposer et éventuellement améliorer un peu votre situation. Si à ce moment-là, vous avez déjà collecté la somme nécessaire à votre passage dans l’au-delà, vous pourrez finir votre run avec succès. Malheureusement, si ce n’est pas encore le cas, vous allez devoir choisir votre prochaine destination et rempiler pour un autre niveau, et ainsi de suite.
Si sur le papier, la formule m’attirait, dans la pratique, on tourne vite en boucle dans le mauvais sens du terme. Histoire de mettre un peu de variété dans votre séjour au purgatoire, Death by Scrolling offre bien quelques variations dans les environnements et les protagonistes, mais soyons honnêtes, rien de foufou.

Ce n’est pas que le jeu soit mauvais, loin de là. Tout est propre et fonctionne, mais il n’y a pas non plus ce petit truc en plus qui donne envie d’y revenir. Après environ 5h de jeu et avoir fini plusieurs runs avec succès, je peine à trouver l’envie de le relancer, alors que j’ai pourtant tendance à être bon public dans le genre.
Death by Scrolling est donc un petit jeu dont l’idée de départ est séduisante, mais dont l’exécution peine à transformer l’essai. Dans un genre où l’on est censé avoir envie de relancer une partie, ici, on s’ennuie malheureusement un peu vite. Vu les sorties récentes de qualité, il est un peu dur pour moi de vous recommander le jeu en l’état.
Site officiel
Développeur : Terrible Toybox NZ
Éditeur : MicroProse Software
Plateforme : Steam
Date de parution : 28 octobre 2025
Testé sur une version presse fournie par l’éditeur

Site officiel